Le constructeur allemand Opel a décidé de renouveler sa gamme Agila surtout qu'elle a connu un succès immédiat dans le marché avec 440.000 unités vendues. Pour cela, il s'est retourné au constructeur japonais Suzuki, spécialiste des voitures monospace. Il y aura bien un modèle équivalent chez le constructeur japonais. Résultat, le mini monospace citadin d'Opel a un fort lien de parenté avec le concept Splash présenté par Suzuki au Mondial de Paris (La différence entre la Splash et l'Agila n'est pas fondamentale et se distingue essentiellement au niveau de la face avant et un peu moins sur la face arrière). Avec ses 3,74 m de long (+ 21cm) pour 1,68 m de large (+ 6cm) et 1,59 m de haut (- 10cm), la nouvelle Agila change tout bonnement de segment, abandonnant une adversaire tel que la Fiat Panda au profit d'une concurrence du type Renault Modus et Peugeot 1007. Côté intérieur, l'Opel Agila ressemble beaucoup à celui du Suzuki : un compte-tours implanté sur la planche de bord, un levier de vitesse en position haute, un volant réglable en hauteur avec commande de radio, mais également une sellerie bicolore dont le teint principal se retrouve sur la planche de bord. Opel a néanmoins choisi de conserver l'implantation centrale de son grand compteur de vitesse, ce qui apparaît être une bonne décision. Il est également à noter que les sièges ont été surélevés afin d'offrir une meilleure visibilité et un accès plus pratique. Côté sécurité, l'Agila bénéficie de 4 airbags mais l'ESP et les airbags rideaux sont en option. L'Agila ne donne pas l'impression d'une petite voiture grâce à ses 5 portes et ses 5 places. De plus, la bonne garde au toit contribue au sentiment de bien-être, sans oublier que la visibilité est excellente. En configuration normale, le volume du coffre de l'Agila est de 225 litres. Un tour de poignée et le dossier de la banquette arrière se replie, augmentant le volume du coffre jusqu'à atteindre le chiffre respectable de 1.050 litres. De plus, on découvre entre autres une boîte à gants à couvercle surmontée par un compartiment ouvert, située devant le passager avant, un porte-bouteille intégré dans chaque porte et d'autres porte-bouteilles sont prévus à l'avant et à l'arrière du levier du frein à main. Sous le capot, l'Agila offre le choix entre trois motorisations accouplées à des boîtes à 5 rapports, deux essences conçues par Suzuki et un diesel. Le moteur le moins puissant est le 1 litre essence trois cylindres, 12 soupapes, développant 65 ch et un couple de 90 Nm. Sa qualité essentielle est sa consommation moyenne de 5 litres en émettant seulement 120 g/km de CO2. En revanche les performances sont modestes et le manque de couple se fait cruellement ressentir. Il convient surtout à des parcours urbains, et son bruit de castagnettes apparaît pénible à la longue, selon les essais effectués par nos confrères européens. Le moteur le plus performant de la gamme est le moteur à essence 1,2 litre, quatre cylindres qui fournit 86 ch et produit un couple de 114 Nm. Les reprises sont plus franches et l'Agila se montre plus alerte et surtout moins bruyante. 175 km/h en vitesse de pointe et le 0 à 100 km/h en 12''3. Une boîte automatique à 4 vitesses est prévue en option, mais elle plombe la vivacité, la consommation et les émissions de CO2.Le moteur diesel est un quatre cylindres Common-rail de 1,3 litre, bien connu pour être en service chez Fiat et Suzuki, dont la puissance a été portée à 75 ch avec un couple de 190 Nm. La consommation moyenne ressort à 4,5 litres et les émissions de CO2 à 120 g/km seulement. Son bruit n'a rien de feutré. Il atteint 165 km/h et franchit le 0 à 100 km/h en 13''9. L'Agila et fabriquée en Hongrie, dans la même unité de production que la Suzuki. Son tarif démarre à l'équivalent de 19.000 DT et grimpe jusqu'à 25.200 DT. O.Y. dâaprà ̈s Webcarcenter