Le Sommet de la Francophonie, rencontre biennale des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), coïncidera cette année avec le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. Il a ainsi été convenu de tenir ce sommet dans cette ville. A ce propos, Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie au Gouvernement du Québec, a effectué une visite de travail en Tunisie du 27 au 29 mai 2008 pour des entretiens avec les autorités afin de passer en revue les relations entre le Québec et la Tunisie, et par la même occasion expliquer les positions du Gouvernement du Québec sur les enjeux du Sommet de la Francophonie, connaître les perceptions et recueillir les propositions des autorités tunisiennes. Ainsi, pour sa première visite en Tunisie, Mme Gagnon-Tremblay a présidé aujourd'hui, 29 mai 2008, une rencontre de presse pour faire part de son enthousiasme par rapport aux échanges, effectués et à venir, avec les autorités politiques tunisiennes sur les grands enjeux de la Francophonie. Cette 12e édition du Sommet prendra un nouveau format, dira-t-elle. En effet, lors de la Conférence ministérielle de Vientiane, qui a eu lieu en novembre 2007, les gouvernements hôtes du Sommet ont précisé que pour la première foi, le Sommet Francophone s'articulera autour d'une série d'enjeux, plutôt que d'un thème unique. Ils ont profité de l'occasion pour rendre publics ces enjeux, à savoir la démocratie et l'Etat de droit, l'environnement, la langue française et la gouvernance économique. A ce propos, la ministre a précisé que la Francophonie ne se manifestait pas uniquement à travers le partage de la langue française, mais aussi à travers le partage des valeurs, la solidarité et la diversité culturelle. Elle a surtout insisté sur ce dernier point qu'est la diversité culturelle, en précisant que la Convention internationale sur la diversité culturelle adoptée par l'UNESCO sera mise en uvre, afin de permettre au Québec de financer ses structures, sa culture et ses artistes.