L'Organisation de Défense du Consommateur, via son bureau régional de l'Ariana, a organisé mercredi 24 septembre, une rencontre-débat autour des services de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM). L'objectif de la rencontre est d'évaluer les étapes franchies par ce régime en matière de prestation des services de soin. Il s'agit également de jeter la lumière sur les difficultés rencontrées par le citoyen pour comprendre les mécanismes de la nouvelle réforme afin de les résoudre et de trouver les solutions adéquates. Ce n'est pas la première fois que le bureau régional de l'ODC organise de telles rencontres. Il en a pris l'habitude périodiquement et à chaque mois de Ramadan. Rehaussée par la présence de Ali Chaouch, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l'étranger, Abdellatif Saddam, président de l'ODC et Mahmoud Mhiri, gouverneur de l'Ariana, la rencontre a permis d'exposer, devant ce panel de hauts responsables, les vraies difficultés. Le ministre a indiqué que la mise en uvre de la réforme, malgré les progrès certains qu'elle a enregistrés, a soulevé certains problèmes de procédures, liés notamment à l'encombrement des centres régionaux et locaux et la difficulté pour les citoyens de choisir entre les formules de soins proposées. Ces difficultés ont trait aussi au système de prise en charge des frais des soins par les affiliés et les prestataires de services ainsi qu'à l'actualisation des cartes de soins et les délais de remboursement des dépenses. M. Ali Chaouch a indiqué que l'instauration du nouveau régime d'assurance-maladie constitue le point de départ d'un système basé sur l'amélioration continue de la qualité des services et leur rapprochement des citoyens, ainsi que sur le suivi et la concertation entre toutes les parties concernées et la rationalisation de la consommation des médicaments. Notons que la rencontre a permis de présenter les résultats d'un sondage sur le régime d'assurance-maladie et la difficulté pour les affiliés de choisir l'une des formules proposées. Les personnes interrogées se sont prononcées en faveur de la création d'une banque de données pour les cas spéciaux et la simplification des procédures pour obtenir les cartes de soins, appelant à résoudre le problème de l'encombrement dans les centres régionaux et locaux.