Lors d'une conférence de presse, tenue mercredi 30 juin 2010, l'ambassadeur du Canada, Ariel Delouya, a présenté devant les journalistes de la presse nationale, un aperçu sur les résultats des sommets du G8 et du G20 tenus, respectivement les 25, 26 et les 26, 27 juin 2010 à Toronto au Canada. L'ambassadeur a présenté les différents points évoqués à l'ordre du jour des deux sommets et mis en relief le rôle joué par le Canada, pays hôte. On citera, notamment les retombées de la dernière crise économique et financière internationale et les moyens susceptibles d'éviter, à l'avenir, le renouvellement de pareilles mésaventures, , les changements climatiques, la mise en garde contre le protectionnisme, les questions sécuritaires, la prolifération nucléaire avec les dossiers nord-coréen et iranien. On mentionnera, également, les conflits internationaux dont notamment ceux su Moyen-Orient et d'Afghanistan sans oublier les problèmes dus au crime organisé, au terrorisme, à la piraterie et au trafic d'armes et de drogue. Interrogé sur la possibilité d'une éventuelle participation de la Tunisie, en tant qu'invité, aux travaux du G8, l'ambassadeur assure que l'hypothèse existe, comme cela à été le cas pour le Malawi en sa qualité de président en exercice de l'Union Africaine. Evoquant les relations bilatérales tuniso-canadiennes et répondant à des questions, M. Delouya a précisé que l'accord signé en février 2010 dans le domaine de transport aérien stipule la mise en uvre de trois vols aériens par semaine entre les deux pas, ce qui ne manquera pas de conférer une nouvelle dynamique aux relations bilatérales. L'ambassadeur canadien a fait remarquer que la coopération économique entre les deux pays reste modeste, comparativement à celle avec le Maroc ou l'Algérie. Toutefois, des signaux encourageants, font leur apparition, souligne t-il, notamment avec la redynamisation des activités de la Chambre de commerce tuniso-canadienne, présidée par Moncef Zouari qui se rendra, le 8 juillet prochain au Canada. Bon à savoir. Les investissements canadiens en Tunisie, dans le domaine des hydrocarbures, atteignent 1,8 milliard de dollars (2ème après la grande Bretagne), alors que qu'une bonne vingtaine d'entreprises canadiennes sont actives en Tunisie. Noureddine HLAOUI