Steven Vanackere, ministre belge des Affaires étrangères, en visite de travail à Tunis, a tenu une conférence de presse, lundi 28 mars 2011, à Hôtel Dar El Médina. M. Vanackere a indiqué que la Belgique a suivi avec attention la révolution en Tunisie. Son constat est que tous les peuples «aspirent, dans le monde entier, à des droits universels», que ce soit la liberté, la dignité, etc. Sa visite dans en Tunisie constitue un témoignage de respect et une admiration que son pays voue pour ce qui a été accompli et ce qui va être accompli. Au cours de cette visite, le ministre belge des A.E a rencontré plusieurs membres du gouvernement tunisien, des personnalités de la société civile, des jeunes, des étudiants ainsi que des hommes d'affaires et des économistes, notamment des chefs d'entreprises. Ce qui se dégage de ces entretiens, est l'attente voire l'impatience des gens, mais également beaucoup de maturité : ce qui a été accompli le 14 janvier n'est qu'un commencement et il faudra un travail de longue haleine pour aboutir à la démocratie, explique Steven Vanackere. Cela passera notamment par la mise en place d'une presse libre et indépendante ainsi que par le développement et l'organisation des structures de la société civile. M. Vanackere a précisé que le but de sa visite est d'entretenir des liens forts d'amitié entre les deux pays. «La Belgique représente un accès à l'Union européenne et elle est prête à ouvrir la porte à la Tunisie», souligne t-il. Le ministre belge a, également, indiqué que son pays va encourager ses entreprises à investir en Tunisie et à conseiller et assister les entreprises tunisiennes pour mener à bien des projets dans certains secteurs où la Belgique a une longue tradition dont notamment le transport et l'énergie. I.N.