Lors de la 12ème rencontre de la cellule de communication du Premier ministère, organisée le mardi 28 juin 2011, Chedly Srarfi, représentant de la Cour des Comptes, a précisé que le dernier rapport annuel de la Cour, est bien le 26ème en son genre, mais c'est la première fois que ce rapport est rendu public. Il a également précisé que cette Cour compte 60 magistrats chargés d'auditer les états financiers des institutions publiques arrêtés à la fin de l'exercice. Le rapport, présenté, porte sur 20 établissements, dont 8 institutions, 5 programmes, 3 collectivités locales et 4 institutions hospitalières. Les travaux de cette cour, d'après M. Srarfi ont fait ressortir plusieurs défaillances dans les systèmes de gestion, un manque de coordination entre les différents services et fonctionnaires, une mauvaise gestion de la part des directeurs et des chefs hiérarchiques ainsi que des immixtions de l'ancien régime dans les affaires internes des ces établissements. La Cour des Comptes, d'après M. Srarfi, vérifie toutes les entrées et sorties d'argent des établissements audités et présente, ensuite, ces mouvements monétaires dans son rapport. A la question de Business News concernant le rapport le rapport relatif à la télévision, qui compte, dans sa version publique, 23 pages, alors qu'une autre copie du rapport sur le même établissement comporte 84 pages et s'il s'agit d'une forme d'un retour à la censure, M. Srarfi a indiqué que chaque rapport individuel, dans ses premières versions, peut dépasser les 100 pages, et qu'ensuite, la Cour l'écourte une première et même une deuxième fois si nécessaire, par souci de concision et pour ne pas en faire un rapport trop volumineux à présenter au Président de la République. Le ministère de l'Eduction, représenté par Ahmed Sabri, a déclaré que le concours du «Capes» n'est plus en vigueur. Pour cette année, des concours nouveaux ont été instaurés en vue de recruter les enseignants et les fonctionnaires dans les établissements scolaires. Ces concours sur dossiers se détaillent, selon M. Sabri comme suit : un premier concours pour les instituteurs couvrant 2000 centres et dont les compétences requises sont le niveau bac + 3 années d'études supérieures, un 2ème concours concernant le recrutement de surveillants dans 1145 centres, dont le niveau exigé est la fin avec succès du 1er cycle d'études supérieures. Le 3ème concours concerne les maîtrisards en éducation, en sociologie et en psycho-sociologie. Les critères d'acception des dossiers sont l'âge du candidat, l'année d'obtention de son diplôme, son état civil et les stages effectués s'il y a lieu. M. Sabri est formel : « Toutes les garanties de la bonne évaluation et de la transparence sont imposées ». La candidature est, par ailleurs, ouverte à tout le monde et les dépôts de dossiers seront suivis par des tests psychotechniques avant tout recrutement.