La première réunion de la commission du label qualité tunisien des denrées alimentaires transformées s'est déroulée le 19 août courant au siège du ministère de l'Industrie et la Technologie et a été consacrée à l'examen des modalités de lancement d'un nouveau label de qualité appelé « Food Quality label Tunisia ». Cette commission regroupe notamment des représentants des ministères de l'Industrie, de l'Agriculture, du Commerce et de l'Artisanat ainsi que des organismes d'appui et des professionnels (UTAP et UTICA). L'instauration du label qualité tunisien des denrées alimentaires transformées s'insère dans la stratégie de promotion du secteur de l'industrie agro-alimentaire arrêtée depuis 2006 et vise notamment la labellisation des produits alimentaires transformés. Cette distinction est accordée par la commission à tout produit ou ensemble de produits justifiant d'une qualité supérieure spécifique ou traditionnelle. Les projets de labellisation concernent actuellement quatre produits phares de la Tunisie à savoir les conserves de l'harissa et de sardines ainsi que les dattes et l'huile d'olive. Cette première réunion de la commission a été consacrée à l'examen du cadre réglementaire relatif à l'octroi de ce label, l'étude des deux cahiers de charges pour les conserves de l'Harissa et des sardines et à la présentation du logo portant ce nouveau label. Le projet de cahier de charges relatif aux conserves de l'Harissa a été proposé par le groupement des industries des conserves alimentaires (GICA) et a pour objectif d'apporter une plus grande valeur ajoutée au produit sur le marché, et permettre ainsi une meilleure valorisation du produit agricole tunisien. En effet, l'harissa est industrialisée en Tunisie depuis les années 40.Les quantités de piment frais transformées en 2010 ont assuré une production de 32 mille tonnes de conserves de l'harissa dont 12,5 mille tonnes sont destinés à l'exportation. Le second cahier de charge qui concerne les conserves des sardines a été proposé par le groupement interprofessionnel des produits de la pêche (GIPP) et vise à obtenir une meilleure valorisation de ce produit tout au long de la filière. Il est à noter que la production de sardines fraîches a atteint 5 mille tonnes en 2010 assurant la production de 40 millions de boîtes de conserves de sardines dont 28 millions sont destinées à l'exportation.