La Commission indépendante contre la corruption et la malversation (CICM), qui a interrompu ses activités, suite au décès de son président, feu Abdelfattah Amor, avant de se voir désigner deux administrateurs judiciaires pour gérer les dossiers dont elle avait la charge, vient d'obtenir gain de cause pour reprendre du service. En effet, un jugement prononcé, lundi en référé, annule la décision de désigner les deux administrateurs judiciaires, et de permettre à la Commission de poursuivre ses investigations. Le tribunal vient donc, de donner raison au recours introduit par les membres de la Commission qui craignaient le risque de perdre des documents importants et décisifs en cas de passation au profit d'administrateurs judiciaires.