Le syndicat de base de l'Agence de communication extérieure (ATCE) a publié un communiqué, portant l'entête et le cachet de l'UGTT, mais non signé, dans lequel il s'élève contre le contenu du rapport de l'INRIC, plus précisément dans son chapitre VI consacré à ladite Agence. Le communiqué « dénonce » un manque d'objectivité dans les conclusions de l'Instance dans son rapport qui qualifie les journalistes, les communicateurs et les techniciens de l'ATCE « d'incompétents et d'incapables de s'adapter avec les nouvelles données de la phase transitoire ». Il affirme que les employés de l'ATCE n'ont jamais été à l'origine d'aucune décision ou planification », contrairement à ce qui est mentionné dans ledit rapport. Le syndicat ajoute qu'il a appelé à traiter le dossier de l'Agence et de « démasquer les véritables corrompus qui commandaient les livres, faisaient les journalistes et rédigeaient les rapports policiers, sans oublier d'autres sales besognes auxquelles les journalistes et les employés de l'ATCE n'ont jamais participé ». Le syndicat conclut son communiqué en appelant à ce que les employés de l'Agence soient entendus comme témoins, ce qui leur permettra d'étaler les vrais problèmes dont ils souffrent depuis le mois de février 2011 suite au gel de l'ATCE tout en insistant sur la nécessité de traiter leur dossier avec plus d'objectivité et de crédibilité. Le syndicat, déçu des conclusions de la Commission d'enquête sur la corruption et les malversations et de l'INRIC, se pose, enfin, la question suivante : « à qui profitent les contre-vérités et le black-out autour du dossier de l'Agence ? » N.H.