Dans un communiqué rendu public mercredi 2 mai 2012, le syndicat de l'Agence Tunisienne de communication Extérieure, ATCE, rejette les propos de l'Instance Nationale de Réforme de l'Information et de la Communication, INRIC, relevés dans son dernier rapport. Le syndicat accuse le rapport de subjectivité et de non professionnalisme, vu que l'INRIC ne s'est pas informée sur l'archive de la société. Selon le communiqué, « le rapport souffre d'absence de détails importants tels que les noms des impliqués dans les malversations au sein de l'ATCE et qui occupent actuellement des postes dans les médias. L'ATCE rejette toutes accusations gratuites touchant ses fonctionnaires et journalistes qualifiés par l'INRIC d'incompétents, de pompes de promotion pour l'ancien régime et d'absence de volonté à s'adapter aux nouvelles donnes de la période de transition démocratique : « Nous n'acceptons pas que les journalistes et les fonctionnaires de l'ATCE soient le mouton à sacrifier dans des actes qui n'ont aucun rapport avec l'ancien régime ». Le syndicat affirme, également, que l'INRIC aurait dû entendre les témoignages des fonctionnaires et des journalistes de l'ATCE au lieu de les accuser d'actes infondés. Voici l'intégralité du communiqué :