La direction du groupe Meublatex ne compte pas se laisser intimider par le mouvement de grève, mené par ses syndicalistes UGTT. Après la décision de fermeture provisoire de ses 167 points de vente et de ses filiales, la direction s'est absentée d'une réunion de travail organisée au ministère des Affaires sociales. Il est en effet difficile de négocier quoi que ce soit sous de pareilles fortes pressions. Néji Mhiri, patron du groupe, a préalablement annoncé qu'il est prêt à aller jusqu'à la fermeture définitive de son usine si les revendications fantaisistes se poursuivent. Pour rappel, parmi les revendications des salariés, l'application de la convention sectorielle du bois et de l'ameublement à l'ensemble du personnel du groupe. En clair, l'application à des commerciaux des points de vente la même convention que celle des ouvriers dans l'usine. L'administration dénonce également les slogans politiques scandés lors de ce mouvement de grève visant le propriétaire de Meublatex, Néji Mhiri. L'usine emploie quelque 7000 salariés.