Après la présidence du gouvernement via Lotfi Zitoun, après la présidence de la République, via Imed Daïmi, après les médias pro-islamistes, c'est au tour de certains prédicateurs de mosquées d'entamer une campagne anti Béji Caïd Essebsi et son parti (non encore autorisé) Nidaa Tounes. On nous rapporte ainsi qu'un prédicateur du côté de Sousse a rédigé une pétition dans laquelle il dénigre l'ancien Premier ministre tunisien dont la politique, selon lui, est contraire aux préceptes de l'Islam. Le prédicateur a rencontré une forte opposition de la part des fidèles de la mosquée qui lui ont demandé d'aller faire la politique ailleurs et de cesser le dénigrement d'autrui (un véritable péché) dans les maisons de Dieu. Visiblement, l'initiative de Béji Caïd Essebsi fait peur à nos gouvernants qui, bien qu'ils soient au pouvoir, se limitent à des accusations fantaisistes non étayées par des preuves juridiquement valables.