Dans une interview accordée au journal belge Le Soir dans son édition du mardi 2 octobre 2012, le chef du gouvernement Hamadi Jebali est sorti de son silence et a condamné le viol de la jeune femme par les 2 policiers : «Comme chef du gouvernement, je condamne l'acte de ces policiers qui seront jugés sévèrement». Interrogé sur la discrétion du gouvernement à propos de ce sujet, M. Jebali rétorque : « Non, nous ne sommes pas discrets. Je le dis avec force, ce geste des policiers est impardonnable, il n'y a aucune justification à cet acte barbare qui va à l'encontre de toutes nos valeurs morales. Il y a peut-être, selon l'autorité judiciaire, un cas d'attentat à la pudeur mais l'essentiel dans cette affaire est l'atteinte inacceptable à la dignité d'une femme». Autre annonce, Hamadi Jebali, indique qu'il s'est fixé comme but avec Mustapha Ben Jaâfar, le mois de mai 2013 comme date pour les prochaines élections, précisant que «rien n'est définitif» et que «cela dépend des travaux de l'Assemblée constituante». En outre, M. Jebali a admis que l'affaire de l'ambassade américaine «a donné de la Tunisie une image déplorable», précisant que le gouvernement a «révisé son approche sécuritaire à propos de ces groupes d'extrémistes» et qu'il «n'acceptera plus ce genre de manifestation» et qu'il «prendra des mesures strictes». Le chef du gouvernement a, aussi, évoqué «les réunions politiques dans le pays qui ont été perturbées par des extrémistes» et annoncé que «ce genre de débordement inacceptable doit être empêché», appelant les citoyens à respecter les libertés individuelles, un principe élémentaire de la démocratie. Cliquer ici pour lire l'intégralité de l'interview