Suite à l'assassinat de Chokri Belaïd, leader du Front populaire, des centaines de manifestants se sont rassemblés, mercredi 6 février 2013 devant le siège du gouvernorat de Sousse, scandant des slogans anti-gouvernementaux. Des citoyens ont essayé d'entrer au siège du gouvernorat mais ont été arrêtés à coups de matraque et de bombes lacrymogènes par les forces de l'ordre, rapportent des témoins oculaires. La police a également fait un usage massif de tirs de chevrotine pour parvenir à éloigner les manifestants. Un climat de tension règne toujours sur la ville, tout comme la plupart des villes tunisiennes.