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Les alliances politiques, premières victimes du dialogue national
Publié dans Business News le 22 - 12 - 2013

Il faudrait peut-être payer plus cher que prévu le succès du dialogue national, s'il arrive à terme et permette au pays de fermer cette parenthèse déjà coûteuse de la transition démocratique. Les alliances politiques existantes semblent en effet être ses premières victimes tant elles donnent l'impression d'être aujourd'hui au bord de la rupture. Dommage, car cela donne une impression de déjà vu, laisse un goût d'amertume et suscite les craintes les plus justifiées quant à l'issue des prochaines échéances électorales.
Au cours d'une conférence de presse, le numéro deux d'Ettakatol, Mouldi Riahi, a déclaré que la Troïka prendra fin effectivement dès l'annonce de la nouvelle composition gouvernementale. Elle arrive aujourd'hui à son terme par nécessité. Cette alliance politique créée au lendemain des élections du 23 octobre 2011 a réussi à se maintenir donc malgré les difficultés et les secousses. Le pouvoir a confirmé ainsi qu'il est un excellent liant pour colmater les brèches et tempérer les ardeurs.
Prévoyants, les dirigeants d'Ettakatol font déjà des appels du pied aux formations politiques hors Troïka. Le porte parole d'Ettakatol, Mohamed Bennour, a laissé croire lors d'une récente intervention radiophonique que son parti pourrait s'allier avec le parti Joumhouri et l'Alliance démocratique avec lesquels il partage l'espace politique centriste.
Certains des acteurs de la Troïka auraient aimé pourtant la poursuite de cette expérience. Ennahdha a tiré d'énormes profits de cette alliance en se cachant, chaque fois que cela lui était profitable, derrière ses alliés pour faire passer un projet, lancer un pavé dans la mare politique ou se donner une image rassurante aux partenaires étrangers. Elle s'active déjà à trouver parmi les nombreux postulants, un remplaçant à son allié réfractaire.
Par contrainte, le CPR aurait aimé lui aussi poursuivre l'expérience de la Troïka, lui qui a perdu l'essentiel de ses cadres et de ses militants, s'est isolé politiquement et ne semble plus capable de mobiliser la rue hormis les malfrats des ligues dites de protection de la révolution. En plaçant son chef à Carthage et plusieurs de ses barons au gouvernement, le CPR sait qu'il a tiré le maximum de son adhésion à la Troïka et qu'il ne pourra plus rééditer cet exploit. C'est pour cela que ses représentants joueront les prolongations jusqu'au bout. Abdelwahab Maâter, appelle en sens à ce que le gouvernement actuel prolonge son action jusqu'à la promulgation de la nouvelle Constitution.
L'autre alliance qui donne l'impression d'être sur le point d'imploser est le Front du salut. Le vendredi dernier, et contre toute logique, les dirigeants du Front ont omis d'adresser une invitation aux représentants du parti Joumhouri pour participer à la réunion du Front. Ils devaient discuter pourtant d'un sujet important et urgent, en rapport avec la coordination des positions des partis de l'opposition avant la reprise des réunions du dialogue national.
Il faudrait remonter longtemps dans le temps pour trouver les signes précurseurs d'un malaise au sein de l'Union pour la Tunisie qui s'est prolongé au sein du Front du salut pour prendre la forme d'une crise à peine larvée. Rappelons–nous en effet les réactions au sein de l'UPT et du Front quand le chef du Nidaa, Béji Caïd Essebsi avait annoncé sa candidature aux élections présidentielles. Rappelons-nous aussi les réactions de ses partenaires du Front à ses rencontres successives avec le chef des islamistes, Rached Ghannouchi à Paris ou dans la capitale algérienne. Rappelons-nous encore la volte-face de Néjib Chebbi et son soutien acharné, contre toute attente, à la candidature d'Ahmed Mestiri pour le poste de chef de gouvernement. Rappelons-nous enfin le désaveu public d'Al Massar d'un communiqué officiel du Front publié à l'issue d'une réunion à laquelle il n'a pas assisté.
Le Front populaire semble être pour le moment épargné. Mais ce n'est qu'une illusion d'une solidarité de façade qui risque de ne pas résister à l'épreuve de la constitution des prochaines listes électorales communes.
D'ailleurs, dans les difficultés que connaissent ces alliances politiques au bord de la rupture, la composition des listes pour les prochaines élections se trouve au centre. Mais cette question qui hante tous les esprits n'est jamais posée franchement sur la table, l'attitude politiquement correcte l'exige au risque d'aller vers les élections en rangs dispersés, avec des résultats sans surprise.


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