Le porte-parole officiel de la présidence de la République, Adnène Manser, a réagit, ce vendredi 28 février 2014, face à ce qu'il appelle «la campagne de dénigrement» qu'il subit suite à ses dernières déclarations lors de l'émission «A celui qui ose seulement» de Samir El Wafi. M. Mansar avait parlé de tentatives de coup d'Etat avortées par la présidence de la République après le départ du général Ammar. Cette campagne vouée à l'échec vise à semer la zizanie entre les différentes institutions de l'Etat, estime-t-il. Ainsi, le porte-parole officiel de la présidence de la République souligne que, dans son intervention, il avait lavé de tout soupçon et d'une façon claire les dirigeants de l'armée et des forces de sécurité d'avoir participé à n'importe quelle tentative pour porter atteinte à la stabilité du pays ou pour faire un coup d'Etat. Il a ajouté qu'il avait bien spécifié que ces dirigeants n'ont pas répondu aux appels à la révolte lancés par quelques politiciens suite au décès de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi. M. Manser a souligné que les institutions de l'armée et de la sécurité sont au dessus de toute suspicion concernant leur intervention dans des actions contre les institutions de l'Etat. Il a précisé que la présidence de la République a souvent mis en relief leur rôle dans la protection de la transition démocratique dans le soutien de la paix sociale et dans la lutte contre le terrorisme. Les forces armées du pays (armée + forces de sécurité) sont républicaines, s'est-il félicité, en louant leurs efforts qui ont permis et permettront de sauver le pays des dangers qui le guettent. Adnène Manser a indiqué que la présidence de la République, en collaboration avec la présidence du gouvernement et toutes les institutions de l'Etat, continuera à fournir aux institutions sécuritaires les équipements nécessaires pour augmenter leur efficacité dans l'affrontement des dangers qui guettent le pays et la paix de ses citoyens.