Dans une interview accordée, hier soir, vendredi 28 mars 2014, à la chaîne France 24, le chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, est revenu sur les principales questions dominant l'actualité en Tunisie. Mehdi Jomâa a fait, d'abord, le point sur les relations diplomatiques qu'entretient la Tunisie, soulignant que sa tournée dans les pays du Golfe s'inscrit dans ce contexte. Quant à sa visite prévue en France, il a espéré qu'elle ait lieu dans un proche avenir, ajoutant qu'il est en train d'étudier les différentes dates possibles à cet effet. Abordant, ensuite, le volet sécuritaire, M. Jomâa a indiqué que le gouvernement a d'ores et déjà établi sa stratégie qui consiste, principalement, à frapper l'aile armée des organisations terroristes qui représentent un danger immédiat. Cette stratégie est déjà mise en application, mais il faut dire que la lutte contre le terrorisme est un travail de longue haleine pour pouvoir l'éradiquer», a-t-il précisé. Il a ajouté que le danger du terrorisme provient, en grande partie, des frontière tuniso-libyennes. «Nous n'avons pas de problèmes avec le gouvernement libyen, mais le problème de trafic d'armes se fait essentiellement avec la Lybie ». Un danger d'autant plus accentué, avec le retour des jihadistes de la Syrie Le chef du gouvernement a conclu ses propos en disant qu'il n'ambitionne pas de rester dans la scène politique après l'achèvement de sa mission principale consistant notamment en l'organisation des élections. «Mon objectif reste, uniquement, la réussite de la mission qui m'est confiée », a-t-il dit en substance.