Dans l'émission « Al Hassad », diffusée sur sa chaîne Al Hiwar, le dimanche 4 mai 2014, Tahar Ben Hassine a réagi aux propos tenus par Aziz Krichen, conseiller principal auprès du président de la République chargé du dossier politique. Il a décortiqué ses propos et son analyse de son passage à la présidence de la République et de la situation politique en général dans le pays lors d'une interview accordée vendredi 2 mai 2014 à la chaîne Telvza Tv Qualifiant, d'entrée, l'interview de M. Krichen d'une montagne ayant accouché d'une souris, M. Ben Hassine a procédé à une longue énumération des « déboires et contradictions » du conseiller, et ce, en s'interrogeant sur le pourquoi du silence d'Aziz Krichen tout le long de cette période quant aux décisions et comportement de Moncef Marzouki puisqu'il s'avère qu'il y a été toujours contre. Cela va de la remise de Baghdadi Mahmoudi aux Libyens, aux audiences accordées aux membres d'Ansar Al Chariâa et des Ligues dites de protection de la révolution. Tahar Ben Hassine épingle M. Krichen sur de nombreux dossiers dont notamment son silence sur la mauvaise gestion du dossier du terrorisme puisque c'est seulement maintenant qu'il accuse Ali Laârayedh d'avoir été laxiste envers le fléau du terrorisme, mais aussi, sur l'obsession de M. Marzouki de se voir réélire pour un nouveau mandat. En effet, « M. Krichen semble découvrir, maintenant, que son patron n'avait rien fait de bon parce qu'il était occupé à préparer sa campagne pour les prochaines élections », dit-il. Et M. Ben Hassine de conclure par un point que «M. Krichen aurait dû soulever car il en était sûrement au courant», à savoir « la surveillance et la mise sur écoute imposées à l'homme d'affaires Kamel Letaïef par les agents de la sécurité présidentielle », selon ses propres termes avant préciser : « Je lance un appel à Kamel Letaïef, même s'il n'est pas mon ami mais c'est un citoyen tunisien avant tout, pour qu'il dépose plainte contre Moncef Marzouki qui utilise les cadres de la sécurité présidentielle, donc l'argent du contribuable, pour espionner et mettre sur écoute M. Letaïef qu'il soupçonne de soutenir d'autres candidats à la présidentielle. Et je suis prêt à lui fournir les preuves et les témoins pour appuyer sa plainte ».