Intervenant en direct par téléphone, lors de l'émission « Klem Ennas » du mercredi 28 mai 2014 présentée par Naoufel Ouertani sur la chaîne de télévision Ettounsiya, Taoufik Dimassi, ancien directeur général au ministère de l'Intérieur, a commencé, d'abord, par clasher Habib Rachdi en le traitant d'ignorant en matière de sécurité et, plus précisément, de lutte antiterroriste. Passant, ensuite, à l'épisode de la Mosquée El Fath, M. Dimassi a reconnu qu'il y a été envoyé sur directives de ses supérieurs pour appréhender Abou Iyadh qui s'y trouvait, mais qu'entre-temps, des consignes contraires ont été données pour ne pas l'arrêter. « Je suis un officier et responsable sécuritaire et je me dois d'appliquer les consignes et les ordres de mes supérieurs, sachant qu'à l'époque, je n'étais plus directeur général de la sûreté publique, mais directeur général des services communs », a-t-il tenu à indiquer tout en refusant de mentionner les noms de ceux qui lui avaient donné lesdits ordres contraires. Il a renvoyé la balle, sur un ton ironique, à Habib Rachdi pour qu'il « révèle ces noms puisqu'il a l'air de les connaître ». Ce à quoi, M. Rachdi a répondu en citant le nom d'Ali Laârayedh. A une question de Tahar Ben Hassine s'il était accompagné d'Oussama Bouthelja, Taoufik Dimassi a esquivé en disant qu'il y avait sur place d'autres directeurs généraux.