Suite aux propos du député d'Ettakatol à l'Assemblée nationale constituante, Mouldi Riahi accusant l'organisation Al Bawsala d'avoir publié la liste comportant les absences des élus, que le journal Le Maghreb a repris dans son édition du 16 août courant, l'organisation a apporté un éclairage à ce propos. En effet, Al Bawsala précise que le journal en question ne s'est pas basé sur la lise établie par les soins de l'organisation car comportant un ensemble d'erreurs, d'autant plus qu'aucune source n'a été citée dans l'article de presse, peut-on lire dans un communiqué publié en date du 19 août 2014 par Al Bawsala. Aussi, l'organisation a-t-elle rappelé qu'elle n'a pas cessé de demander auprès du bureau de l'ANC de publier toutes les informations relatives à l'activité de l'Assemblée par souci de transparence. A défaut de cette publication, Al Bawsala s'est retrouvé, avec regret, dans l'obligation de « jouer le rôle initial des organismes publics et de la mise en lumière de l'accès à l'information et de la transparence en tant qu'éléments fondamentaux de la citoyenneté active et qu'il s'agit là d'un droit désormais consacré par la Constitution du 26 janvier 2014 à travers l'article 36. » Lésée par les accusations du député Mouldi Riahi portant atteinte à la crédibilité de l'organisation, Al Bawsala a demandé à ce que ce dernier présente des excuses en séance plénière et retirer par la même les propos diffamatoires. Et de noter que l'organisation réitère son inquiétude quant au faible taux de présence des députés, taux qui ne dépasse pas les 55% dans la majorité des séances plénières relatives au projet de loi anti-terroriste.
