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Biographies de 10 candidats à la Présidentielle de 2014
Publié dans Business News le 21 - 09 - 2014

Pour la première fois de l'histoire politique de la Tunisie, un nombre important de candidats se présente à la présidentielle. 24 candidatures ont été déposées jusqu'à hier 20 septembre 2014 par des hommes et des femmes de différentes tendances et formations. Des politiciens, des hommes d'affaires, des magistrats, tous séduits par la prestigieuse fonction de Président de la République, sont venus, accompagnés de leurs foules de sympathisant, au siège de l'ISIE, au Berges du Lac, pour inscrire leurs noms dans la course à Carthage.
Pour permettre une meilleure visibilité au milieu de cette pléthore de candidats, nous avons choisi de mettre la lumière sur le parcours d'une dizaine de candidats, les plus phares de ces élections. 10 Biographies.
Béji Caïd Essebsi, né le 29 novembre 1926 à Sidi Bou Saïd, est un avocat et homme d'Etat.
Diplômé de la faculté de droit de Paris, en 1950, il a entamé sa carrière d'avocat à partir de 1952. Très jeune, il intègre les structures du Parti du Néo-destour où il militait contre l'occupation française. Au lendemain de l'indépendance, il rejoint le gouvernement comme conseiller du leader Habib Bourguiba puis directeur général de la sûreté nationale (1963).
En 1965, il est nommé ministre de l'Intérieur puis ministre de la Défense (de 1969 à 1970) jusqu'à sa nomination au poste d'ambassadeur à Paris, puis à Bonn (à partir de 1987). Son adhésion au parti socialiste destourien (PSD) a été gelée en 1971 à cause de son soutien à la réforme du système politique.
Refoulé en 1974 de ce parti, il a adhéré en 1978 au mouvement des démocrates socialistes, présidé alors par M. Ahmed Mestiri. Il a dirigé le magazine opposant "Démocratie" jusqu'à sa réintégration au gouvernement au poste de ministre délégué auprès du premier ministre en 1980 puis ministre des Affaires étrangères en 1981.
Il a joué un rôle de premier plan à la tête de la diplomatie tunisienne, en votant la résolution des Nations unies condamnant l'agression israélienne contre le siège de l'Organisation de Libéralisation de la Palestine (OLP) à Hammam-Chott.
En 1989, il prend le perchoir de la chambre des Députés qu'il garde jusqu'en 1991.
Le 27 février 2011, il est nommé Premier ministre par le président Fouad Mebazaa.
Le 20 avril 2012, il fonde le parti Nidaa Tounes dont il est aujourd'hui le président.
Mustapha Ben Jaâfar, né le 8 décembre 1940 dans le quartier de Bab Souika, à Tunis, est le président de l'Assemblée nationale constituante, depuis le 22 novembre 2011, jour de son élection par vote des députés. Médecin de profession, il occupe également la fonction de secrétaire général du Forum démocratique pour le travail et les libertés (Ettakatol).
Après des études secondaires au Collège Sadiki, achevées en 1956, il rejoint le Néo-Destour et milite au sein de l'Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET). En 1970, de retour d'études de médecine effectuées en France, il participe à la fondation de l'hebdomadaire Erraï (l'opinion) et du Conseil des Libertés (1976), ancêtre de la Ligue tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH) dont il sera vice-président de 1986 à 1994.
En 1978, il est membre fondateur du Mouvement des Démocrates socialistes (MDS). Il occupe, durant la même période, le poste de professeur à la faculté de médecine de Tunis, et de chef de service de radiologie à l'Institut Salah Azaiez puis au centre hospitalo-universitaire La Rabta, à Tunis (1981).
En 1994, M. Ben Jaâfar fonde le Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL) et participe, en 1998, à la création du Conseil National des Libertés en Tunisie (CNLT). En 2009, il présente sa candidature à l'élection présidentielle mais elle est rejetée pour vice de forme.
Le 17 janvier 2011 , il est nommé ministre de la Santé publique dans le second gouvernement de Mohamed Ghannouchi, né de la révolution, mais démissionne quelques jours seulement après sa nomination..
Hamma Hammami, né le 8 janvier 1952 à Siliana, est le porte-parole du Front populaire et son candidat à la présidentielle de 2014. Au lendemain de la révolution, il devient, au terme du congrès de 2011 du Parti des Travailleurs tunisiens (connu autrefois sous le nom du POCT), son secrétaire général.
En 1981, il épouse l'avocate et la militante des droits de l'homme Radhia Nasraoui. Titulaire d'une maitrise en littérature arabe, il était aussi un athlète au sein du Club africain.
Ancien prisonnier d'opinion, Hamma Hammami faisait l'objet de diverses et nombreuses persécutions. Les condamnations par contumace prononcées à son encontre, au temps de Ben Ali, le contraignaient à passer plusieurs années dans la clandestinité.
Ahmed Néjib Chebbi, né le 30 juillet 1944 à l'Ariana, est un avocat et fervent opposant au régime de Ben Ali.
Il est titulaire d'une licence en droit et d'un certificat d'aptitude à la profession d'avocat de la Faculté de droit de Tunis en 1984.
En septembre 1983, il fonde le Rassemblement socialiste progressiste (RSP), rebaptisé en juin 2001 le Parti démocrate progressiste (PDP). En 2006, après 23 ans passés à la tête de la formation, il cède son poste de secrétaire général à Maya Jribi, la première femme à occuper une telle fonction en Tunisie.
En 2009, il déclare être visé par un amendement de la loi électorale qui restreint la possibilité de dépôt de candidature à la présidence de la République uniquement au premier responsable de chaque parti, ce qui l'écarte de ces élections du fait qu'il avait cédé en décembre 2006 la présidence du parti à Maya Jribi.
Après la chute de Ben Ali, il est pour quelques mois ministre du Développement régional au sein du gouvernement de Mohamed Ghannouchi.
Aujourd'hui, Ahmed Néjib Chebbi est le candidat à la présidentielle du parti Al Joumhouri, né de la fusion de l'ancien PDP avec des partis centristes et socio-libéraux.
Il est marié et père de cinq enfants.
Mustapha Kamel Nabli, né le 10 février 1948 à Téboulba, est un économiste et ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
Titulaire d'un doctorat en science économique de l'université de Californie à Los Angeles, il est également diplômé de l'Ecole nationale d'administration. Maître assistant, puis professeur agrégé en économie (depuis 1980), il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages et publications scientifiques.
Il a, par ailleurs, travaillé en tant que expert pour le compte de plusieurs institutions notamment la Communauté économique européenne et la Ligue arabe. Il était également à la tête de la section Moyen-Orient - Afrique du Nord à la Banque mondiale.
M. Nabli préside la Bourse de Tunis de 1988 jusqu'à l'année 1990, date à laquelle il a été nommé ministre du Plan et du Développement régional par le président Ben Ali.
En 2011 et jusqu'à juillet 2012, il occupe le poste de gouverneur de la banque centrale.
Slim Riahi, né le 13 juillet 1972 à Bizerte, est un homme d'affaires, homme politique et président d'un club sportif.
En 1980, sa famille s'installe en Libye où il poursuit ses études primaires et secondaires avant d'entamer des études en management à l'université Al Fateh à Tripoli. Après quelques années de travail en Libye, il quitte le pays pour aller vivre à Londres, où il acquiert la nationalité britannique.
Revenu en Tunisie après la révolution, il fonde, le 19 mai 2011, le parti de l'Union patriotique libre (UPL)
Le 16 juin 2012, Slim Riahi devient le président du club Africain.
L'homme d'affaires suscite, par sa fortune controversée, une vague de rumeurs autour de sa personne.
Mohamed Hechmi Hamdi, est un homme d'affaires et homme politique tuniso-britannique installé à Londres.
Il est le président de la chaîne de télévision par satellite Al Mustaquilla. Il est aussi le dirigeant de la Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement (Al Aridha Chaabia), devenue le Courant Al Mahaba, et le secrétaire général du Parti des conservateurs progressistes.
Abderrahim Zouari, né le 18 avril 1944 à Dahmani, est le candidat du parti du Mouvement destourien à l'élection présidentielle de 2014.
Titulaire d'une licence de droit privé, d'un certificat d'aptitude à la profession d'avocat et d'un diplôme d'études spécialisées de droit, il a intégré très jeune les structures du Parti socialiste destourien (PSD) au Kef.
Maire de Dahmani entre 1970 et 1975 et attaché de cabinet au ministère de l'Agriculture entre 1971 et 1974, il est désigné comme gouverneur à l'âge de trente ans. En poste à Gabès (1974-1978) puis Nabeul (1978-1980), il devient ensuite directeur de l'administration régionale au ministère de l'Intérieur en 1980 puis député de 1981 à 1987.
Il est nommé, sous Ben Ali, à la tête de différents ministères : Justice (1991-1992), Jeunesse et Enfance (1993-1997), Affaires étrangères (1997),Education (1998-1999), Sport et Education physique (2000-2002), Tourisme et Artisanat (2002-2004) et Transport (2004-2011).
Le 13 avril 2011, suite à un mandat d'arrêt du parquet de Tunis, il est inculpé et arrêté pour « détournement de fonds publics et abus de pouvoir au cours de ses missions au sein du RCD ». Trois mois plus tard, sa libération est ordonnée par la justice bien qu'il reste en garde à vue jusqu'au 2 novembre 2012
Moncef Marzouki, né le 7 juillet 1945 à Grombalia, est un homme politique, écrivain, médecin et militant des droits de l'homme tunisien.
Après des études à la faculté de médecine de l'université de Strasbourg dont il sort, en 1973, docteur en médecine, il débute, en 1980, son engagement en faveur des droits de l'homme en rejoignant la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH). En 1989, il est élu à l'unanimité comme président de la LTDH. Il reste en poste jusqu'au 5 février 1994.
En 2001, il fonde le Congrès pour la République (CPR) et le préside jusqu'au
12 décembre 2011, date de son élection, par les membres de l'Assemblée constituante, au poste de président de la République tunisienne à titre provisoire.
Il est marié à une française et est père de deux filles.
Kamel Morjane, né le 9 mai 1948 à Hammam Sousse est un fonctionnaire international et homme politique.
Juriste de formation (maîtrise en droit public de la faculté de droit de Tunis), diplômé de l'Ecole nationale d'administration de Tunis et de l'Institut de hautes études internationales de Genève (IUHEI), il est également diplômé de l'Université du Wisconsin et de l'Académie de droit international de La Haye.
En 1977, il a intègre le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au sein duquel il a assumé de hautes responsabilités, tant au siège à Genève que sur le terrain à Djibouti et en Egypte.
En 1996, il a été nommé ambassadeur, représentant permanent de la Tunisie auprès de l'office des Nations Unies et des institutions spécialisées à Genève. A ce titre, il a présidé notamment l'organe de règlement des différends de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), en 1998, et le comité des affaires administratives et financières de cette même organisation.
De 1999 à 2001, il a été représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en République démocratique du Congo
En 2001, il est nommé haut commissaire assistant pour les réfugiés à Genève.
Le 17 août 2005, M. Kamel Morjane est nommé ministre de la Défense nationale, poste qu'il occupe jusqu'à sa nomination, le 14 janvier 2010, à la tête du ministère des Affaires étrangères.
Au lendemain de la révolution, il présente sa démission du gouvernement et fonde le 1er avril 2011, le parti Al Moubadara.


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