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Ceux qui vont vraiment gouverner ne sont toujours pas connus
Publié dans Business News le 06 - 10 - 2014

Joyeuse fête à tous. La semaine s'annonce chaude en événements après le démarrage officiel de la campagne électorale samedi dernier.
On devrait s'attendre à ce que le Procureur convoque les différents voyous qui arrachent les affiches électorales ou agressent les militants des partis.
On devrait également s'attendre à ce que le Procureur convoque les différents responsables de ces doublons dans les listes de parrainage et des falsifications de signatures. Il y aurait huit candidats concernés par ces supposées fraudes d'après les éléments en notre possession. Il n'y a pas de raison pour qu'un simple élève ou étudiant qui triche dans un examen banal soit interrogé et sanctionné et pas un candidat qui se présente à la magistrature suprême. Enormément de citoyens se plaignent de voir leur numéro de carte d'identité affiché sur la liste de parrainage de candidats qu'ils ne connaissent même pas. Les cas les plus douloureux sont ceux qui ont « parrainé » malgré eux un certain Bahri Jelassi. Pensée à mon amie artiste Leïla Toubel qui n'a pas dormi de la nuit après avoir découvert cette supercherie. Son nom est sali !
A l'heure actuelle, toutes les lectures sont autorisées. Il n'est pas encore dit qu'il y a eu une falsification volontaire de la part des candidats, du moins certains d'entre eux. S'il est fort probable qu'il y a eu usage massif de noms de citoyens à leur insu, il n'est pas exclu qu'il y ait une « erreur » de saisie au niveau de l'ISIE. Cela peut être les deux, erreur ET falsification. Il est quand même étrange qu'il y ait autant de candidats qui aient usé du même stratagème de tricherie. Une tricherie idiote, car ces candidats savaient à l'avance que les noms de leurs citoyens-parrains allaient être publiés. Sachant qu'ils sont entourés de bons conseillers, la ficelle parait un peu trop grosse. Les services du Procureur ont, en tout cas, du pain sur la planche et ils se doivent de jeter toute la lumière sur cette affaire et dans les plus brefs délais.
La campagne a donc démarré et les partis commencent à dévoiler leurs programmes. Sauf que voilà, vous l'avez certainement remarqué, on ne parle quasiment que de la présidentielle. Bien qu'ils ne soient pas représentatifs, les statistiques de Business News nous montrent que les articles relatifs aux programmes des partis sont nettement moins lus que ceux relatifs aux candidats à la présidentielle. En clair, l'intérêt du lecteur est dirigé plutôt vers le nom du président de la République que ceux qui vont occuper le parlement.
Pourtant, c'est ce parlement qui compte au prochain quinquennat puisque la Tunisie ne sera plus gouvernée selon un régime présidentiel. Et c'est ce parlement qui va nommer un chef du gouvernement qui devrait être le capitaine du quinquennat.
Or, fort étrange, aucun des partis n'a dévoilé le nom de son candidat au poste de la Kasbah. Le nom de celui qui va succéder à Mehdi Jomâa est maintenu confidentiel par l'ensemble des partis. Nidaa et Ennahdha, les plus grands favoris des futures élections n'ont pipé mot sur « l'homme-providentiel » qui va « nous » sauver. Cachent-ils quelque chose en taisant ce nom ? Oui !
La plus grande surprise du 26 octobre ne sera pas de connaitre le parti vainqueur. Ce sera le nom du titulaire du portefeuille de la Kasbah. Aussi bien Nidaa qu'Ennahdha sont mystérieux sur ce nom. Il n'est pas exclu qu'Ennahdha nomme à ce poste un candidat de l'ancien RCD capable, avec son expérience et ses connaissances de l'Etat et de l'administration, de diriger le gouvernement sous l'étroite surveillance du majlis Choura. Or si Ennahdha va dévoiler le nom de son candidat à la Kasbah dès maintenant, il risque de perdre des dizaines de milliers d'électeurs. Idem pour Nidaa. D'où la discrétion totale.
Pour bien jouer le jeu démocratique et pour pousser les partis à ne rien cacher à leurs électeurs, il est impératif de les pousser à dévoiler leurs projets. Il n'est pas question de leur signer un chèque en blanc.
Rappelez-vous en 2011, les citoyens n'ont déjà pas signé un chèque en blanc et ils se sont fait avoir. On a voté pour 217 députés chargés, en un an ferme, de rédiger une constitution. Point. On s'est retrouvé finalement avec des clowns qui légifèrent, qui échappent à la justice et pondent des lois pour se remplir les poches.
Autre donnée soigneusement gardée confidentielle par les partis, celle des budgets et du nombre d'adhérents. Aucun grand parti n'a communiqué ses budgets 2012 et 2013 ou son budget de campagne. Y compris ceux qui parlent d'intégrité et qui prétendent lutter (comme ils le disent à leurs fans) contre l'argent sale. On ne saura pas s'il y a de l'argent qatari, émirati, saoudien ou koweïtien dans nos campagnes. Rappelons-nous quand même que Moncef Marzouki est un fidèle du Qatar et du Koweït, qu'il a fortement attaqué Saddam Hussein lors de la Guerre du Golfe et qu'il a décoré, il y a quelques mois, des dignitaires koweïtiens parmi les très riches.
En résumé, pour le 26 octobre, il faut aller voter, mais il est impératif de voter pour le parti qui prouve sa sincérité et ne vous prend pas pour un dindon.
Ce vendredi, je dois me présenter une deuxième fois devant le Tribunal dans le cadre de l'affaire intentée contre Business News par la dénommée Sihem Ben Sedrine, présidente de l'Instance Vérité et Dignité. Il s'agit là de l'un des trois procès qui m'attendent à la rentrée. Les deux autres ont été intentés par un proche du CPR et par le président de la République. Amusant pour entamer la rentrée !
Ce n'est pas par hasard que j'évoque Ben Sedrine, c'est parce qu'elle a de l'actualité, la dame qui se faisait payer par les Allemands pour « militer » contre Ben Ali. Celle que j'ai qualifiée de mercenaire (un des griefs qu'elle me reproche) s'est vue, il y a quelques jours, accorder une nouvelle licence pour sa radio Kalima par la Haute autorité indépendante chargée de l'audiovisuel (HAICA). Cette même dame qui, lorsqu'elle co-gérait Kalima, n'a pas payé ses salariés, intente des procès contre les médias et parle sur antenne de containers de barbes artificielles, se voit accorder une nouvelle licence, alors qu'elle préside une instance constitutionnelle ! Et qui lui accorde cette licence ? Une autre instance constitutionnelle ! Aucun de ceux qui s'élèvent contre le népotisme et le clientélisme n'a relevé cette ambigüité. Et gare à vous si vous critiquez la Haica, on vous accusera de vouloir casser une instance constitutionnelle, de privilégier la dictature et de défendre les « méchants » patrons de médias.
On aimerait bien ne pas critiquer la Haica, mais que la Haica nous explique comment elle a pu renouveler une licence d'une radio en état de faillite, ayant des salariés impayés et une « patronne » qui préside déjà une instance constitutionnelle, bien qu'elle traine des casseroles.
Vivement qu'un parti démocratique remporte les élections, un des premiers dossiers à réviser sera cette Haica et cette Instance de Vérité que préside une adepte du mensonge.
Je rassure mes lecteurs, ces gens-là vont bientôt être éjectés du pouvoir, et ils ne m'intimideront guère par leur harcèlement judiciaire. J'ai deux cartes majeures sous la main pour convaincre les juges : la vérité puisque tout ce qu'on a écrit sur Business News est documenté et nos lecteurs qui croient en nous !


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