Le Syndicat général de la Garde nationale a réclamé, dans une déclaration rapportée par la TAP, aux autorités de tutelle de permettre aux agents de garder leurs armes de service en dehors des heures de travail, en particulier dans les zones considérées comme «foyers de terrorisme». Le syndicat appelle à la nécessité de revoir le dispositif sécuritaire déployé dans les zones frontalières, eu égard à la gravité de la situation actuelle et à la multiplication des actes terroristes contre les forces armées et de sécurité intérieure dans ces régions. Il réclame, aussi, le réexamen de la proposition de loi relative à l'incrimination des agressions contre les forces armées et sécuritaires et des agents de la douane. On rappelle que, dans la nuit de dimanche à lundi 1er décembre, un de leurs collègues a été enlevé au Kef par un groupe terroriste, puis retrouvé quelques heures plus tard décapité.