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Les personnalités qui vont faire l'année 2015
Publié dans Business News le 02 - 01 - 2015

Il s'agit d'une sélection non exhaustive faite par Business News concernant les principales personnalités qui vont rythmer l'année 2015. Cette année marquera le début de la stabilisation de la vie politique et sociale tunisienne. Par leur notoriété et leur influence, ces personnalités prendront part à ce grand chantier qui s'annonce.
Wided Bouchamaoui : Il s'agit de la présidente de l'UTICA, l'union patronale. En plus d'être une femme d'affaires avisée, Wided Bouchamaoui s'est essayée avec succès aux affres de la politique. En effet, l'UTICA, avec l'UGTT, a été l'un des principaux artisans du Dialogue national qui avait permis de sortir le pays de la crise politique. A un certain moment, son nom avait été évoqué en tant que première chef du gouvernement en Tunisie. L'année 2015 sera une année périlleuse sur le plan économique et ses relations cordiales avec Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT, ne seront pas un luxe devant les défis qui attendent la Tunisie.
Houcine Abassi : Sa ténacité et sa pugnacité ainsi que son sens du consensus ont permis de sauver la mise en Tunisie à l'occasion du Dialogue national. Le secrétaire général de l'UGTT a été discret mais efficace ce qui lui a valu d'être menacé. Pour l'année 2015, le challenge sera de gérer et de canaliser les mouvements sociaux et les revendications ouvrières. Le premier des bras de fer qu'il aura à engager est celui de l'augmentation des salaires dans la fonction publique qu'il a réussi à faire négocier par le gouvernement actuel. 2015 s'annonce rude en termes économiques, Houcine Abassi devra savoir y faire face.
Béji Caïd Essebsi : De par son poste en tant que nouveau président de la République, Béji Caïd Essebsi aura un grand rôle à jouer en 2015. La première année d'exercice donnera le ton au reste de son mandat et ce ne sont pas les dossiers qui manquent. Structuration de l'armée nationale, rétablissement et amélioration des relations extérieures tunisiennes, lutte contre le terrorisme, sans oublier la désignation d'un chef du gouvernement capable de mettre tout cela en musique. Tout cela avec un regard sur la vie de son parti qui semble déjà divisé quant aux caractéristiques du chef du gouvernement. Le congrès prévu en février risque d'être houleux mais ce qui est sûr, c'est l'année de BCE sera chargée.
Moncef Marzouki : Après une campagne présidentielle houleuse, l'ancien président de la République a été l'un des acteurs d'une passation de pouvoir historique en Tunisie. Il avait également annoncé la création du « Mouvement du peuple des citoyens ». L'année 2015 sera celle où Moncef Marzouki devra déterminer les contours du mouvement qu'il a annoncé ainsi de la suite de sa carrière politique. Personnage controversé, Moncef Marzouki peut se targuer d'avoir réuni près d'un million et demi de voix et se consacrera à capitaliser sur cet acquis. Pour réaliser cela, Moncef Marzouki est entré dans un bras de fer indirect avec le parti islamiste Ennahdha puisque son mouvement compte sur les mécontents d'Ennahdha. Il tentera également d'occuper la posture d'opposant au nouveau régime incarné par Béji Caïd Essebsi.
Rached Ghannouchi : Le leader islamiste aura eu le mérite de très vite saisir les nouveaux équilibres régionaux après ce qui s'est passé en Egypte. Il a ainsi poursuivi sa campagne de « tunisification » du parti islamiste et a permis l'installation d'un gouvernement de technocrates en janvier 2014. Pour 2015, Rached Ghannouchi devra gérer le mécontentement d'une frange de son parti suite à la position de neutralité choisie par Ennahdha durant la campagne présidentielle. Il s'agira également de trouver les meilleurs moyens de collaborer avec Nidaa Tounes au niveau parlementaire et éventuellement gouvernemental. Par ailleurs, le braconnage pratiqué par Moncef Marzouki sur les électeurs d'Ennahdha représente un problème qui devra être résolu. Les prochaines élections municipales donneront le ton.
Hamma Hammami : Arrivé troisième dans la course présidentielle, Hamma Hammami, porte-parole officiel du Front populaire s'apprête à entamer une année chargée. Il s'agira pour lui de consolider sur les acquis faits lors de cette élection et de se muer en vrai bâtisseur d'une nouvelle gauche tunisienne. Les deux partis qui tiennent le haut du pavé actuellement, Ennahdha et Nidaa Tounes, sont de droite et la Tunisie a besoin d'une opposition crédible de gauche. Samir Taïeb, secrétaire général de l'UPT, pourra certainement mettre sa pierre dans cet édifice. Le comportement du Front populaire en tant que bloc parlementaire dans la nouvelle assemblée sera également scruté à la loupe par les observateurs. Hamma Hammami et son parti auront en 2015 une marge de manœuvre qu'ils n'auront jamais eu auparavant.
Taïeb Zahar : Le président de la Fédération tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ) a entamé avec son bureau directeur, plusieurs gros chantiers depuis 2013. L'année 2015 sera celle des dividendes, même si celle de 2014 a généré ses fruits, grâce à la bonne collaboration de Mehdi Jomâa et son équipe. Après le recouvrement de la garantie bancaire liée à l'importation de papier, la FTDJ s'attend à trois autres grands acquis en cette année 2015, peut-être même dès le premier trimestre. Le premier acquis est la création d'une institution publique chargée de distribuer la publicité publique d'une manière juste et équitable aux médias. Les deux autres points devraient être réalisés grâce à une collaboration fructueuse et une volonté d'aller de l'avant pour servir des objectifs communs avec le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). Il s'agit du Conseil de la presse, un organisme d'autorégulation de la presse écrite sous ses deux formes, imprimée et électronique, et la réforme du décret-loi 115 relatif à la liberté d'expression et la presse.
Après les différends observés avec certains membres de l'ancien bureau du SNJT, Taïeb Zahar a remis les compteurs à zéro avec Néji Bghouri, nouveau président élu du SNJT pour pouvoir avancer et faire évoluer la corporation. Les deux présidents ont compris rapidement, et dès la première réunion, qu'aucune avancée n'est possible si les deux organisations ne mettent pas la main dans la main. Les sujets sur lesquels on peut être d'accord étant nettement supérieurs à ceux qui divisent, ils ont commencé par les premiers, espérant que les deuxièmes seront résolus d'une manière naturelle, tant que la bonne volonté y est des deux côtés.
Néji Bghouri : Un revenant qui connait la corporation des journalistes comme sa poche. Le nouveau président du SNJT a eu les pires difficultés sous Ben Ali. En reprenant de nouveau les rênes du syndicat, il sait d'avance que la partie ne va pas être facile, mais il sait qu'elle ne sera pas plus difficile que lors des dernières années de l'ancien régime.
Au SNJT, il y a les vieux problèmes éternels, comme la régularisation de la situation des journalistes contractuels et pigistes et l'amélioration des conditions de travail des journalistes permanents.
Et puis, il y a les dossiers nouveaux, comme ceux de la consolidation de la liberté d'expression ou la sensibilisation de la corporation à la nécessité d'élever le niveau général des médias avec du professionnalisme et de la rigueur dignes des grandes démocraties.
Outre le conseil de la presse que le SNJT s'apprête à créer avec la FTDJ, Néji Bghouri se prépare à annoncer les réformes proposées dans les deux décrets loi 115 et 116 relatifs à la presse et la liberté d'expression. Ces derniers ont été rédigés à la hâte en 2011 et plusieurs articles doivent être révisés.
Ce chantier touche à sa fin et les nouveaux textes devraient être votés dès cette année, espère-t-on aussi bien du côté du syndicat des journalistes que de celui des patrons.
Khaled Zribi : Avec une croissance de 16% du Tunindex durant l'année, le président de la Bourse de Tunis (depuis juin) peut dire que l'année a été bonne dans son ensemble. Khaled Zribi a pris le relais sur Fadhel Abdelkefi et a bien consolidé l'acquis. Seulement voilà, en raison des circonstances dramatiques qu'a vécues le pays durant ces trois dernières années, le volume échangé est bien en deçà de ses capacités réelles. L'objectif 2015 de Khaled Zribi sera de redonner confiance aux investisseurs de miser sur les capacités de la Bourse. L'objectif sera également de pousser les entreprises tunisiennes à croire en leur bourse et de s'y ouvrir.
Avec son sourire permanent, avec sa capacité d'écoute et sa capacité de persuasion, Khaled Zribi a plus d'un atout dans son sac.
Hassen Zargouni : Ses trois exploits des 26 octobre, 23 novembre et 21 décembre lui généreront des dividendes durant des années, en théorie. Sa notoriété était déjà excellente et sans faille chez ceux qui le connaissent. Avec ces trois dates, il a réussi désormais à fermer le bec à tous ses détracteurs qui préféraient les sondages de café aux siens.
Le hic, c'est qu'en étant le premier sondeur du pays de l'avis de tous, Hassen Zargouni a une mission encore plus difficile. C'est que tout le monde veut désormais prendre sa place et il doit continuer à avancer sur la même lancée.
Ses chiffres ayant obtenu la crédibilité nécessaire, ils seront désormais attendus impatiemment puisqu'ils serviront de baromètre de la vie politique tunisienne. Normalement, il va publier régulièrement (mensuel ou trimestriel) les sondages de popularité des différentes personnalités et des différents partis tunisiens. Comme dans plusieurs démocraties, ce baromètre sera le véritable tableau de bord de la conduite à suivre des hommes au pouvoir et de l'opposition. Désormais, aucun homme politique ne pourra dire qu'il est soutenu par le peuple, comme cela se voyait jusque là, puisque les chiffres réguliers seront là pour rappeler à tout un chacun (au pouvoir ou à l'opposition) quel est son vrai degré de popularité du moment.
En ce début d'année 2015, on ne peut s'empêcher d'avoir une pensée profonde pour nos collègues Sofiène Chourabi et Nédhir Guetari qui sont toujours détenus contre leur gré en Libye. Ils ont été kidnappés depuis septembre 2014 et nous espérons qu'ils pourront bientôt regagner leur pays et revoir leurs familles. Une pensée également à l'artiste Ines Ben Othmane emprisonnée injustement alors qu'elle se rendait dans un poste de police pour porter plainte.


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