Leila Chettaoui, députée de Nidaa Tounes à l'Assemblée des représentants du peuple, s'est dite, dans un post sur sa page Facebook, datant de jeudi 29 janvier 2015, toujours déterminée à refuser la participation du mouvement Ennahdha, dans n'importe quel poste gouvernemental. La députée s'est ainsi attelée à étayer sa position par des exemples, afin de rappeler à ceux qui s'y opposent, le bilan d'Ennahdha après avoir dirigé les gouvernements, post-élections de 2011. Mme Leila rappelle ainsi les indemnités estimées à des milliards, qui ont été versées aux membres d'Ennahdha, emprisonnés sous Ben Ali, alors que le pays traversait une crise. Elle met également l'accent sur l'intégration des islamistes aux postes administratifs de haut rang, dans divers ministères et administrations publiques et tous les privilèges dont ils ont bénéficié. Par ailleurs, Leila Chettaoui évoque les persécutions et les attaques contre les artistes tunisiens, notamment au cinéma l'Africa et à la galerie Abdellia, outre les multiples invitations de cheikhs extrémistes, leur permettant de répandre leurs idéologies dans les mosquées et les universités. La députée souligne aussi, que sous les gouvernements menés par Ennahdha, les groupes terroristes ont pu proliférer en Tunisie, sans aucune entrave et que les auteurs des assassinats politiques et ceux des sécuritaires et militaires ont été couverts par les autorités. Leila Chettaoui conclut en appelant ses détracteurs à revoir leurs positions, et à mettre la main dans la main, pour que le prochain gouvernement soit civil et moderniste, afin de sauver la Tunisie et de sortir le pays de la situation inextricable où il se trouve actuellement.