Ahmed Seddik, député du Front populaire au sein de l'ARP, a annoncé, dans la soirée de mercredi 18 mars 2015, lors de la plénière extraordinaire organisée suite à l'attentat contre le musée du Bardo, que ce drame démontre la volonté des terroristes de viser le cœur d'une civilisation datant de milliers d'années, outre de toucher un symbole de l'Etat. Le leader de gauche a estimé que de multiples erreurs ont mené à la situation actuelle, qu'il est nécessaire de couper court aux relations et au blanchiment des cheikhs extrémistes et aux organismes qui sont derrière eux. « Il n'est pas possible de parler d'union nationale, avec des parties qui continuent à entretenir des échanges avec les extrémistes. Quand ces parties avoueront leurs erreurs, la réconciliation serait possible », sous-entendant le mouvement Ennahdha.
Ahmed Seddik a en outre souligné l'importance que la vérité sur les assassinats de Belaid, Brahmi et les sécuritaires soient révélée et que les dossiers soient résolus. Le député a finalement fait savoir que les terroristes n'ont pas seulement attaqué un musée, mais la Tunisie toute entière.