L'ancienne députée à l'ANC, Néjla Bouriel a annoncé, dans la soirée de mardi 14 avril 2015, sur sa page Facebook sa démission du parti auquel elle appartenait : l'Alliance démocratique. La lettre de la démission, revient sur les raisons d'une telle décision et ses dernières recommandations pour que le parti puisse réussir à l'avenir. Néjla Bouriel a expliqué qu'en dépit de la défaite cuisante aux dernières élections législatives, elle est restée fidèle au projet du parti, sauf qu'elle a constaté que l'Alliance n'a pas su défendre le rêve, au sein d'une classe politique ne voulant pas de réunification et de la stabilité, dans le cadre d'un front uni. Une classe politique qui n'est pas parvenue à contribuer pour une scène politique meilleure, loin de l'égoïsme, de l'opportunisme et des égos disproportionnés.
« Nous avons lutté ensemble sur plusieurs fronts, et c'est pour cette raison que ma décision me rend triste, mais en même temps j'ai la conscience tranquille, puisque j'ai promis d'être honnête. A mon avis la réussite du parti est tributaire de l'existence d'un projet politique et économique réaliste, un financement suffisant, une base populaire soutenant le parti et des cadres et compétences qui préparent ses orientations », assure l'ex députée. Néjla Bouriel souligne que l'Alliance a été incapable d'assurer ne serait-ce qu'une partie des conditions précitées, regrettant le non-aboutissement à la création d'un front politique social-démocrate, alors que les discussions à ce sujet sont devenues stériles et sans intérêt.