Dans une intervention diffusée par la chaîne de télévision d'El Hiwar ettounsi, ce soir du jeudi 30 avril 2015, le chef du gouvernement, Habib Essid, a tenu à préciser que les autorités tunisiennes n'ont épargné et n'épargneront aucun effort pour la recherche de la vérité sur le sort des deux journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari, et de tous les éventuels disparus en Libye. Le chef du gouvernement a ajouté qu'en cas de confirmation de la mort des deux journalistes, les autorités tunisiennes réclameront l'extradition des tueurs pour qu'ils soient jugés en Tunisie tout en faisant assumer la responsabilité de ces éventuels crimes à toutes les parties libyennes « Nous sommes en contact avec les différentes parties en Libye pour avoir les informations réelles sur le sort de nos enfants en Libye dont notamment Sofiène et Nadhir, a-t-il indiqué en substance avant d'ajouter que le gouvernement n'accepte aucun compromis lorsqu'il s'agit de la vie des citoyens tunisiens et qu'il prendra les mesures qui s'imposent en temps opportun ».
M. Essid a tenu à rassurer, ensuite, que « les autorités tunisiennes n'acceptent aucun chantage pour la vie de nos ressortissants et qu'elles sont en train de s'acquitter de leur devoir en vue de gérer ce dossier dans les meilleures conditions ». Et de conclure par transmettre ses sentiments de solidarité et de compassion aux parents de Sofiène et de Nadhir en ces moments pénibles d'incertitude tout en « émettant le vœu qu'ils soient encore sains et saufs ».