La présidence de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a indiqué, hier 15 octobre 2015, que les déclarations du président du réseau de la justice transitionnelle, Mohamed Gharbi, concernant l'existence d'un accord entre le président de l'ARP et le chef du gouvernement, pour reporter l'étude du projet de loi sur la réconciliation économique, sont « infondées et n'engagent que lui ». Le porte parole de l'ARP, Hassan Fathalli, a, précisé dans une déclaration à la TAP, que le projet de loi de réconciliation économique est une initiative du président de la République et non du gouvernement, il est donc le seul à pouvoir le retirer, selon ses dires. Il a, par ailleurs, ajouté que le projet de loi de réconciliation a entamé le processus législatif et est devenu du ressort de la commission de législation générale qui décidera de la date de lancement des dialogues autour de ce projet de loi et de son vote.
Selon Mohamed Gharbi, le report, à l'année prochaine, de l'étude du projet de loi sur la réconciliation économique, décidé par Mohamed Ennaceur, président de l'ARP et le chef du gouvernement, Habib Essid, est le résultat d'une « forte pression de la société civile qui rejette le projet ».