Plusieurs dépassements ont été constatés, hier, lors de la grève générale observée à Sfax, indique la section régionale de l'UTICA de Sfax dans un communiqué publié vendredi 20 novembre 2015. « Des entreprises ont été contraintes, de force, à fermer», relate la section de l'UTICA, accusant de cela « des personnes étrangères à l'entreprise ». Le patronat de Sfax condamne « fermement » ces pratiques et appuie les patrons dans « leur droit de poursuivre » les agresseurs. Il les soutient, également, dans toute démarche « légale » leur permettant d'assurer la pérennité de leur activité. Le communiqué salue, par ailleurs, les travailleurs pour « leur conscience professionnelle ». La plupart, affirme-t-on, ont poursuivi le travail ou ils l'ont repris après avoir regagné leurs postes. « Ils étaient convaincus, en effet, que la situation difficile de leurs sociétés exige d'augmenter la production et non de l'arrêter », peut-on lire. La section de l'UTICA se dit respecter le droit de grève, qui est « un droit constitutionnel », dénonçant en même temps les pratiques qui alimentent la tension et les tentatives d'envenimer la relation entre les patrons et les travailleurs.