Le président de l'Instance nationale pour la lutte contre la corruption, Chawki Tabib a indiqué, mardi 16 août 2016, sur Mosaïque Fm, que la corruption gangrène le système et concerne de surcroit un bon nombre de responsables au sein de l'administration et surtout dans le cadre législatif qui commande les appareils de l'Etat. Il a précisé que cela influe sur la mentalité et les décisions ainsi que sur les comportements des citoyens « ordinaires » qui constatent une immunité face à des délits couverts par la loi. Chawki Tabib a souligné que le nouveau gouvernement d'union nationale devra défaire toute cette organisation afin de limiter, à défaut de l'éradiquer, la corruption.
Chawki Tabib a ajouté, par ailleurs, que la lutte contre la corruption est une tâche qui revient à la justice, aux instances indépendantes de contrôle ainsi qu'à la société civile et aux médias. De ce fait, précise Chawki Tabib, un ministère de Lutte contre la corruption n'est en aucun cas opportun, dans la mesure où cette mission doit être surtout menée par des instances indépendantes du gouvernement et de son administration.