La militante tunisienne, Hafidha Chekir a été élue vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) à l'issue du 39ème congrès de la Fédération, qui s'est déroulé du 23 au 27 août, à Johannesburg, la capitale de l'Afrique du Sud. Professeure de droit public à la Faculté de droit et des sciences politiques à l'Université Al Manar (Tunis), militante féministe, Mme Chekir est membre du bureau exécutif de l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), membre fondatrice de l'Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement (AFTURD) et membre du comité scientifique de l'Institut arabe des droits de l'Homme depuis sa création.
Dans une déclaration accordée à la TAP, le 30 août 2016, l'universitaire a expliqué qu'elle s'est donnée comme mission de « défendre les droits de la femme dans les Etats arabes, en tant que partie intégrante des droits de l'Homme », une condition sine qua non, affirme-t-elle, pour l'instauration de la démocratie.