Les présidents des fédérations nationales sectorielles de l'UTICA, réunis à l'occasion de la tenue du conseil des fédérations, mardi 14 mars 2017 au siège de l'UTICA, ont confirmé la gravité des difficultés auxquelles font face certains secteurs et en particulier les secteurs du textile et du cuir et chaussures. Ils ont également exprimé leur solidarité entière avec les professionnels du secteur du cuir et chaussures et leur appui aux demandes et recommandations issues de leur réunion tenue lundi 13 mars 2017 au siège de l'UTICA.
Les présidents des fédérations nationales sectorielles ont affirmé, par ailleurs, que la Fédération nationale du textile est, et demeure, une partie intégrante de l'UTICA, tenant à ce qu'elle y reste et appelant à recourir au dialogue afin de résoudre les problèmes existants.
Conscients de l'ampleur des difficultés du secteur du textile, ils ont exprimé leur soutien à toutes les entreprises de ce secteur, qui représente un des fondements de l'industrie tunisienne, appelant, par la même, toutes les structures de l'UTICA à faire preuve de solidarité pour affronter les risques auxquels fait face l'économie nationale, rappelant que cela ne peut être possible en l'absence d'une vraie union et d'une unification des positions syndicales au sein même de l'organisation patronale.
Les présidents des fédérations nationales sectorielles ont souligné, en outre, que les récentes négociations collectives se sont déroulées dans une conjoncture nationale très sensible faisant de la paix sociale une priorité absolue et considérant que les entreprises auront à faire beaucoup de sacrifices pour pouvoir mettre en œuvre ce qui a été conclu.
Les présents ont réaffirmé leur appui aux efforts de l'UTICA visant à inciter le gouvernement à traiter le dossier des secteurs sinistrés et en particulier le textile et le cuir et chaussures et le transport. Ils ont invité, dans ce cadre, le chef du gouvernement à tenir son engagement en consacrant un conseil ministériel restreint, au plus vite, aux secteurs du textile et du cuir et chaussures, et à prendre des mesures concrètes et des décisions courageuses permettant de sauver ces deux secteurs.
Ils ont insisté, par ailleurs, sur la nécessité de lutter sérieusement contre la contrebande et le commerce parallèle, représentant aujourd'hui une réelle catastrophe qui menace de détruire tout le tissu économique national et de faire perdre des centaines de millier d'emplois. Les présidents des fédérations ont également exprimé, leur soutien aux appels à rationaliser l'importation et à encourager la consommation du produit tunisien.