« La corruption menace l'Etat ce qui oblige toutes les forces vives du pays à s'engager collectivement dans la lutte contre ce fléau dans le cadre de la loi », a déclaré le 10 juillet 2017 le ministre de la Justice, Ghazi Jeribi, lors d'un séminaire. Durant cet atelier de travail qui s'est tenu à Djerba, le ministre a également ajouté que « chacun devra prendre ses responsabilités pour éradiquer la corruption quelle que soit sa source et rétablir ainsi la confiance envers l'élite politique ». Ghazi Jeribi a aussi mis en exergue les « efforts exceptionnels de l'Etat pour contrer le phénomène de la corruption et son combat contre tous ceux qui constituent une menace pour la Tunisie et sa stabilité ».
Selon le ministre « la lutte contre la corruption exige que les institutions sécuritaires, judiciaires et constitutionnelles jouent entièrement leur rôle, comme dans tous les pays démocratiques ». Il a également estimé que la création du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) « permettra au système judiciaire de mieux contrôler la situation et facilitera la prise de responsabilité efficace pour relever les défis de la Tunisie ».