« Quand la présidence de la commission de la femme au sein de l'ARP est confiée à un dirigeant islamiste notoire, quand l'atelier concernant la présence de la femme à des postes de décision est aussi confiée, à l'occasion de la fête de la femme, à ces dirigeants, malgré ce que l'on sait sur les écritures humiliantes des cheikhs islamistes et malgré qu'ils n'aient participé, ni de près ni de loin, à instituer les droits de la femme après l'indépendance, sachez que la volonté politique actuelle se dirige vers le blanchiment de l'islam politique en Tunisie, lui conférant le rôle de défenseur des droits des femmes ». C'est ce qu'a déclaré, ce samedi 12 août 2017, Abir Moussi, présidente du parti Destourien (PDL). « On veut éviter à l'islam politique tunisien d'être mondialement classé en tant que branche des Frères musulmans alors que celui-ci n'a jamais avoué sa séparation de cette organisation ni celle entre le politique et la prédication » a-t-elle ajouté. « Mes vives salutations à la bande du Vote Utile, à ceux qui en 2014 nous ont dit qu'ils ne voteraient pas pour les destouriens afin de ne pas éparpiller les voix. Nous sommes tous destouriens pourvu qu'on fasse tomber Ennahdha et il est temps de faire le tri dans la scène politique et de mettre chacun devant ses responsabilités » a conclu Abir Moussi.