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Loi de la réconciliation : Slim Azzabi a failli perdre son poste
Publié dans Business News le 14 - 09 - 2017

Le vote de la loi de la réconciliation a permis à plusieurs centaines de fonctionnaires et haut fonctionnaires de l'Etat de souffler. Grâce à elle, ils pourront espérer retrouver très bientôt une vie normale, loin des palais de justice et des instructions sans fin des juges et loin surtout du chantage des figures politiques. Contrairement à la loi relative à la justice transitionnelle 2013, la Loi de la réconciliation, votée mercredi 13 septembre, ne touche que les fonctionnaires de l'Etat n'ayant aucun acte de malversation à leur passif ou d'enrichissement personnel illicite.
Certaines antennes locales d'ONG étrangères et personnalités de gauche ont beau crier sur tous les toits que cette loi blanchit les voleurs et affirment qu'ils ne veulent pas pardonner, il n'en est rien réellement si l'on lit ses textes dans le détail ! Cette loi n'amnistie que les hauts fonctionnaires à qui on ne reproche que d'avoir autorisé ou signé des actes contraires à la loi sous l'ancien régime, suite à des pressions de la hiérarchie, des dirigeants politiques de l'époque ou de la famille de l'ancien président. Elle ne blanchit ni les voleurs, ni la famille Ben Ali.

Reste maintenant à se faire entendre et à faire entendre la raison dans tout le bruit créé par les ONG et les partis de l'opposition. C'était la mission donnée par Béji Caïd Essebsi à son chef de cabinet Slim Azzabi. Le dead line était fixé à ce mois de septembre 2017 après lequel le président de la République n'aurait toléré aucune excuse. C'était sa loi et il y tenait, car il voulait que les hauts fonctionnaires recouvrent leurs droits et reprennent le travail, afin que toute la machine de l'administration fonctionne de nouveau comme avant.
Slim Azzabi risquait tout simplement son poste de chef de cabinet s'il ne réussissait pas cette mission dans laquelle son prédécesseur, Ridha Belhaj, s'est cassé les dents.
Pour la réussir, il a agi sur deux fronts : le lobbying politique auprès des principaux dirigeants des partis de l'accord de Carthage, à savoir Ennahdha, Machrouû et Afek, mais également les indépendants en plus des députés de Nidaa, afin de garantir leur vote. Ce n'est pas par hasard si Hassouna Nasfi ou Noureddine Bhiri sont allés au front hier pour faire passer la loi de la réconciliation. Pour le deuxième front, il a chargé les trois conseillers présidentiels Saïda Garrache, Firas Guefrech et Noureddine Ben Ticha d'assurer le relais dans les médias et contrer la campagne de l'opposition et des ONG. Un seul mot d'ordre a été donné : lisez la loi, faites raisonner le bon sens et vous y trouverez la justice et l'intérêt suprême de la nation.
La chose n'a pas été facile, vu que l'on ne parlait que de refus de réconciliation (alors qu'on acceptait volontiers cette même réconciliation quand elle est sous la bannière de Sihem Ben Sedrine), mais le bon sens a fini par dominer, en dépit du chahut indescriptible et les enfantillages observés à l'ARP lors du vote final.

Tout comme les hauts fonctionnaires concernés par cette loi, Slim Azzabi peut maintenant souffler et passer à d'autres choses plus importantes.
Quant aux opposants et aux ONG, après « winou et pétrole » et « manich msameh » ils trouveront bien une autre « cause » pour justifier les centaines de milliers d'euros de financements étrangers qu'ils reçoivent. Plancher sur les dernières révélations relatives aux malversations supposées de Sihem Ben Sedrine par exemple ?


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