Le porte-parole officiel de la Direction générale des prisons et de la rééducation, Sofien Mezghiche, est revenu, ce vendredi 27 octobre 2017, sur l'expérience des sanctions alternatives. Dans une déclaration accordée à Jawhara Fm, M. Mezghiche a affirmé que des mécanismes seront mis en place pour l'encadrement des personnes concernées par ce type de sanctions, précisant que dans la mesure où il n'existe encore aucun cadre légal pour régir ce type de peines, la Direction générale des prisons a initié, en coordination avec le ministère de la Justice, la création d'un bureau d'accompagnement à la Cour d'appel de Sousse. Il a ajouté que 6 bureaux ont été mis en place à Bizerte, Kairouan, Monastir, La Manouba, Tunis et Gabès et que vingt contrôleurs judiciaires ont été mobilisés pour le suivi, le contrôle et l'orientation des personnes jugées, qui feront l'objet d'un encadrement spécifique sans avoir à purger des peines d'enfermement.
Sofien Mezghiche a affirmé, que ces bureaux entreront en action d'ici la fin de l'année, avant que l'expérience ne soit généralisée sur tout le territoire. Il a précisé que cette expérience concerne uniquement les personnes jugées pour des délits mineurs et qu'elle a été mise en place pour limiter la surpopulation des prisons, faciliter la réinsertion des personnes concernées par ce type de sanctions, mais aussi pour que certaines dépenses allouées aux prisons servent à financer des programmes de réhabilitation.