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Deux ans après, ne jamais baisser la garde !
Publié dans Business News le 24 - 11 - 2017

Deux ans se sont écoulés depuis l'attentat qui a frappé un bus de la Garde présidentielle le 24 novembre 2015. Un attentat meurtrier perpétré par un terroriste de Daech en plein cœur de la capitale Tunis, plus exactement, à l'Avenue Mohamed V, près de l'ancien siège du RCD. Retour sur une des plus graves attaques terroristes vécue par les Tunisiens.

C'était un mardi 24 novembre 2015, un jeune homme muni d'une ceinture explosive est parvenu à monter à bord du bus de la Garde présidentielle qui s'apprêtait à assurer le transport des membres de l'équipe chargée de prendre la relève. Il se fait explosé en plein milieu du bus. Une attaque-suicide, qui fût revendiquée par la suite par le mouvement terroriste Daech.


Douze membres de la Garde présidentielles ont été déplorés lors de cet attentat, 20 blessés ont été enregistrés, dont 4 citoyens, étant donné l'ampleur de l'explosion. L'auteur de cet attaque est un des membres de Daech, surnommé Abou Abdallah Ettounsi.
A l'occasion de la commémoration du 2ème anniversaire de cet effroyable attentat, la présidence de la République a organisé, aujourd'hui, une cérémonie à la caserne de Gammarth pour rendre hommage à victimes survenues au moment où ils accomplissaient leur devoir envers la nation.


C'est en présence du ministre représentant du président de la République, Lazah Karoui Chebbi et du chef du cabinet présidentiel, ainsi que des familles des victimes que la cérémonie solennelle a eu lieu, plus exactement, à la place des martyrs de la Garde présidentielle.
Cette place fût inaugurée, lors de la commémoration du premier anniversaire de l'attentat par le président de la République, Béji Caïd Essebsi.
Ce jour-là, le chef de l'Etat a dévoilé le monument aux martyrs des forces armées, en présence de leurs familles, de membres du gouvernement, du cabinet présidentiel et de nombreuses personnalités nationales. Il avait réitéré l'engagement de l'Etat à assumer ses responsabilités envers les familles des martyrs de la nation, tout appelant les citoyens à soutenir les efforts des forces militaires et sécuritaires.


C'est dire que cette attaque ciblée, et bien visée, avait secoué l'Etat, à l'époque. Entre le choix de la cible, le timing et le lieu, à savoir quelques mètres du siège du ministère de l'Intérieur, le coup était dur à encaisser. La Tunisie était en train de se débattre pour afficher au monde le retour de la sécurité dans le pays, et se débarrasser de l'étiquette d'une destination à risque, notamment, après les deux célèbres attentats de Sousse et du Bardo, et voilà qu'une nouvelle opération vient rajouter une couche à une situation pas très avantageuse.

Cela dit, l'appareil sécuritaire n'a pas été découragé par cette attaque lâche et horrible. Les forces de l'ordre ont poursuivi leurs efforts dans le rétablissement de la situation sécuritaire dans le pays. La tâche n'est pas aisée et ne se présente de tout repos, puisque le fléau du terrorisme a pris de l'ampleur en Tunisie surtout après la Révolution.

Faut-il encore rappeler que les terroristes ont fait des agents sécuritaires leur principale cible, d'ailleurs, c'est l'appareil sécuritaire qui a dénombré le plus grand nombre de victimes de ces monstrueuses opérations. Pour eux, et selon les formations qu'ils ont reçues, « le Taghout » figure en tête de la liste de leurs pires ennemis.
La dernière opération en date, est l'agression de deux policiers à l'arme blanche devant l'entrée de l'ARP, le 1er novembre 2017. L'assaillant avait, en effet, surpris les deux agents de la circulation et a poignardé le commandant Riadh Barrouta au niveau de la gorge. Il a ensuite tenté de blesser le capitaine Mohamed Aïdi au niveau du visage et a fini par le toucher au front. Un jour plus tard le commandant Barrouta avait succombé à ses blessures pour accroître le bilan des martyrs de l'institution sécuritaire.

Cependant, la lutte contre le terrorisme demeure parmi les priorités du gouvernement d'union nation et l'un des principaux axes de l'Accord de Carthage. Il y va de la stabilité de l'Etat et sa sûreté, dans la mesure où c'est le climat sécuritaire qui favorise l'investissement et encourage les investisseurs et se réimplanter en Tunisie. Il est, donc, indéniable qu'il s'agit du facteur de base pour assurer la transition économique et garantir le retour de la destination Tunisie sur le devant de la scène économique internationale.

En tout état de cause, tous les indicateurs affirment la nette amélioration de la situation sécuritaire. Et bien que la menace pèse encore sur notre pays, la volonté de se débarrasser de ce fléau n'est point affectée et la Tunisie ne se pliera jamais devant le projet obscurantiste intégriste.


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