L'ancien dirigeant à Nidaa Tounes, Lazhar Akremi, était ce lundi 27 novembre 2017 invité dans l'émission «Hadatha Hedha al Yaoum » sur la chaîne Attessiâa pour parler des évènements de Siliana ainsi que de la guerre des mots avec Borhène Bsaies. Il a en effet dit : « Pour comprendre ce qui s'est passé à Siliana, il faut remettre les choses dans leur contexte. Quand Ennahdha est arrivé au pouvoir, les violences ont commencé. Le parti s'est mis à user de violence à travers les salafistes et les LPR (Ligues de protection de la Révolution) ». Sur ce point M. Akermi a expliqué que « lorsque les mouvements à Siliana ont commencé le ministre de l'Intérieur de l'époque [Ali Laârayedh] ne pouvait pas ne pas savoir. Il a suivi toute l'opération depuis la salle des opérations ». Par rapport aux escarmouches avec Borhène Bsaies, M. Akermi a déclaré : « Je n'ai pas de problème avec Borhène Bsaies. Je suis sur le point d'envoyer une lettre au chef de l'Etat avec lequel j'ai fondé Nidaa Tounes, où j'exposerai les faits. Borhène Bsaies est agressif avec beaucoup de monde dont Mohsen Marzouk ». M. Akermi a expliqué, de surcroît, que l'école qui a été construite par M. Bsaies, l'a été sur un terrain qui appartient à Chafik Jarraya et dont la situation n'est pas en règle. L'ancien dirigeant au sein de Nida Tounes a également tancé l'IVD en déclarant : « Je ne suis pas convaincu des auditions préparées par l'IVD. Car à la base, la décision par rapport aux dépassements doit être prise au niveau politique. Avec l'IVD, on s'éloigne de la réalité ».
Concernant la polémique autour de la photo de l'ambassadeur de France, Olivier Poivre D'Arvor, en déplacement cette semaine dans le Sud, Lazhar Akermi a souligné: « il est aussi hyperactif. Mais je pense que ce qu'il fait est positif étant donné la bonne ambiance qui se dégage de ses posts. Il représente son pays en Tunisie, il a le droit de visiter le pays et d'ailleurs je ne pense pas que notre ambassadeur en France ne puisse pas se déplacer à sa guise ». .