L'ancien ministre de la Santé et dirigeant de Beni Watani, Said Aïdi, s'est indigné dans un post facebook publié sur sa page officielle hier mardi le 5 décembre 2017, de la classification récente de la Tunisie comme paradis fiscal. Il a également exprimé son étonnement face à l'inaction du gouvernement, lui reprochant ainsi l'absence d'une politique proactive permettant d'éviter de telles catastrophes. Rappelons que la Tunisie a été classée parmi les 17 paradis fiscaux pointés du doigt par l'Union Européenne à l'instar des Samoa, les Samoa américaines, l'île de Guam, le Bahreïn, Grenade, la Corée du Sud, Macao, les Îles Marshall, la Mongolie, la Namibie, les Palaos, Sainte-Lucie, Trinité et Tobago, les Emirats arabes unis, Panama et la Barbade.
Elle figure ainsi sur une liste noire des «Etats qui ne font pas le nécessaire pour lutter contre l'évasion fiscale » selon Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des finances français. C'est ce qu'il a déclaré lors d'une réunion des ministres des Finances de l'Union Européenne tenue hier à Bruxelles.