L'islamiste notoire et président, gelé de ses fonctions, du bureau exécutif du parti Tounes Zitouna, Adel Almi, a appelé, dans un post relayé samedi 16 juin 2018, à tuer les membres de la commission des libertés, présidée par la députée Bochra Belhaj Hmida. « Il est du devoir d'un Etat qui respecte ses institutions de conduire l'équipe de Bochra, tous des maudits, sur la place publique et de les lapider jusqu'à la mort afin de les purifier et de débarrasser le pays de leur souillure » a-t-il écrit. Une déclaration qui commence à indigner la toile, la députée Sabrine Ghoubantini a appelé le parquet à se bouger contre « un criminel qui dépasse toutes les lignes et toutes les lois ». Adel Almi, qui assume visiblement ses propos, ne s'est même pas rétracté, malgré la pluie d'insultes qu'il a subie en commentaires, ajoutant de surcroit qu'il incite l'Etat « fortement et ostentatoirement ».