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Belhassen, le plus « Wanted » des Trabelsi !
Publié dans Business News le 13 - 05 - 2019

Il est sans doute l'homme le plus recherché par les autorités tunisiennes tant il s'évertue à disparaitre des radars. Belhassen Trabelsi, beau-frère de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, est en cavale depuis 2011. Après avoir fui la Tunisie au lendemain de la révolution en janvier, il s'établit au Canada qu'il quittera en 2016, menacé d'expulsion, pour atterrir en France, où il sera arrêté le 12 mars 2019 et fera l'objet d'une demande d'extradition…

Belhassen Trabelsi est sans doute l'une des personnalités incontournables du régime Ben Ali. Le magnat des affaires avait, tout comme son clan, fait main basse sur de nombreux secteurs de l'économie. De l'aéronautique à la production télévisée en passant par le secteur bancaire, le frère de l'ex première dame, Leila Ben Ali, a été à la tête de nombreuses entreprises et amassé une fortune colossale durant les 23 ans de règne du président déchu.
Bénéficiant du statut de résident permanent au Canada, Belhassen Trabelsi s'y est réfugié au lendemain de la révolution de 2011. Ce privilège lui a toutefois été retiré en 2012 car il n'avait pas respecté les conditions requises pour le garder.
Belhassen Trabelsi s'est vu rejeter sa demande de statut de réfugié, déboutée à deux reprises, en 2015 puis en 2016. Menacé d'expulsion, il a mystérieusement disparu des radars en mai 2016 alors qu'il mettait en place un dossier pour contester son ordonnance de renvoi, soulignent les médias canadiens.
L'homme d'affaires aurait transité par de nombreuses destinations avant d'être appréhendé en mars 2019 en France, sous une fausse identité. Belhassen Trabelsi a été arrêté le 12 mars 2019 et mis en examen puis placé en détention provisoire pour « faux aggravé et blanchiment en bande organisée ». Il a été incarcéré au centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille.
Le 15 mars, les autorités tunisiennes ont adressé aux autorités françaises une demande d'extradition concernant Belhassen Trabelsi, en les priant de le maintenir en état d'arrestation conformément aux dispositions des chapitres 30 à 32 de la convention relative à l'entraide judiciaire en matière pénale et à l'extradition signée par les deux pays en 1972.
Le 28 mars 2019, Belhassen Trabelsi a obtenu sa remise en liberté sous contrôle judiciaire par la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Une remise en liberté soumise au versement d'une caution de 100.000 euros. Les autorités tunisiennes ont alors adressé aux autorités françaises un courrier urgent, réitérant leur demande de maintenir l'accusé sous verrou extraditionnel.
Les autorités judiciaires françaises ont approuvé cette demande au lendemain de la réception du courrier. Le parquet général d'Aix-en-Provence lui a signifié un mandat d'arrêt d'un juge d'instruction de Tunis lancé en 2017 et Belhassen Trabelsi a été maintenu en détention. Le 10 avril 2019, la cour d'appel d'Aix en Provence a rejeté le premier recours de Belhassen Trabelsi contre cette décision.
Belhassen Trabelsi a déposé un second recours et, le 9 mai 2019, la cour d'Appel d'Aix-en-Provence a ordonné sa libération provisoire avec l'obligation de ne pas quitter le sol français et de pointer régulièrement au commissariat. L'examen de la demande d'extradition émise par la Tunisie, devrait avoir lieu à la fin juin 2019, même s'il faut aujourd'hui s'attendre à ce que la défense dépose une demande de délai, et en attendant la comparution du beau-frère de Ben Ali devant le tribunal français, le ministère tunisien de la Justice a tenu à réaffirmer sa « pleine confiance en l'indépendance et la neutralité de la justice française pour une bonne application de la loi».
Belhassen Trabelsi fait l'objet de 17 mandats de recherche en Tunisie et de 43 mandats d'amener internationaux a rappelé le ministère. Jugé par les tribunaux tunisiens, il a été condamné par contumace à de lourdes peines de prison, essentiellement pour des délits financiers. Celui qu'on surnomme le « parrain » des Trabelsi, n'aurait émis aucune volonté d'indemniser l'Etat tunisien contrairement à ce qu'avait affirmé la présidente de l'IVD, Sihem Ben Sedrine, qui a déclaré que l'Etat aurait renoncé à récupérer une somme importante d'argent au profit du trésor public et que Belhassen Trabelsi aurait proposé 1000 millions de dinars au titre d'indemnisations à l'Etat suite à ses crimes financiers. Le chargé du contentieux de l'Etat Il a assuré qu'il n'a reçu de l'IVD aucune demande de réconciliation impliquant le frère de Leila Trabelsi .
C'est donc ainsi que s'arrête la cavale du plus recherché des Trabelsi. Accusé d'avoir joué de son influence pour bénéficier d'avantages lui permettant de faire main basse sur de nombreuses entreprises dans différents secteurs. Belhassen Trabelsi n'a eu de cesse de marteler qu'il ne doit sa fortune et son succès qu'à son travail…


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