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Problématiques et solutions du financement des professionnels de l'automobile
Publié dans Business News le 26 - 06 - 2019

Le secteur automobile est le premier exportateur en termes de composants automobiles. Il s'agit surtout d'un secteur qui crée de la valeur, de la richesse et de l'emploi direct et indirect (assurance, mécaniciens, leasing, banques, médias, etc.). Après la baisse des quotas et la hausse des droits et taxes, le secteur se heurte à la baisse du pouvoir d'achat du Tunisien et à des entraves de financement. Focus.


La situation économique est difficile. Certes, le gouvernement annonce des prémices de reprise. Mais, sur le terrain les opérateurs sont confrontés à une autre réalité : la machine est grippée et a du mal à démarrer. La croissance de 0,1% par rapport au quatrième trimestre de 2018 en est la preuve formelle.
Le secteur automobile n'y échappe pas, dans ses deux volets : les professionnels qui ont du mal à se financer pour leurs projets de développement et les concessionnaires qui se trouvent face à des particuliers et des entreprises ne pouvant plus accéder à des crédits.
C'est dans ce cadre le magazine spécialisé Sayarti et chapoté par le directeur et fondateur du magazine Hédi Hamdi a organisé vendredi 21 juin 2019 à l'espace Tunis Arena aux Berges du Lac en collaboration avec l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers, un forum économique sous le thème «Pour des instruments financiers mieux adaptés aux professionnels de l'automobile», pour débattre de ce sujet avec les représentants du secteur bancaire, leasing, assurances, concessionnaires, etc. L'objectif étant d'exposer les problématiques du secteur et d'essayer de trouver des solutions concrètes.


La manne mal-aimée
Depuis la révolution, les gouvernements qui se sont succédé ont baissé les quotas et durci leur politique d'importation, entravant le secteur. La Loi de finances de 2018 a été un coup de massue. Outre une baisse des quotas de 20% et un glissement du dinar, une augmentation de la TVA, des droits de consommation de 25%, des droits de douane de 10 à 15% et cerise sur le gâteau de l'IS de 10%. En parallèle, la Banque centrale a augmenté le taux directeur de 200 points de base en quelques mois (juin 2018 et de février 2019) enchérissant le coût du crédit. Elle a aussi durci sa politique avec les banques avec la mise en place d'un nouveau ratio prudentiel crédit/dépôt ainsi qu'une nouvelle répartition des contreparties du refinancement. Résultats des courses, particuliers et entreprises ont de plus en plus de difficultés d'avoir accès au financement.
Mohamed Ben Jemâa, représentant de la Chambre des concessionnaires et constructeurs automobiles et directeur général de Ben Jemâa Motors, a constaté qu'aucune partie prenante n'est contente dans le secteur. L'Etat estime que le secteur est gourmand en devises et creuse la balance commerciale, les consommateurs ne peuvent plus acquérir produit de nécessité, un simple véhicule entrée de gamme et les concessionnaires sont freinés. Il a souligné que le secteur souffre d'une image négative et de malentendus. Ceci a poussé la Chambre des concessionnaires et constructeurs automobiles a commandé une étude du cabinet EY (Ernst & Young) pour faire l'état des lieux sur la contribution du secteur. Certains résultats ont été communiqués et ils sont « édifiants », selon ses propres termes.
Il en ressort que l'employabilité du secteur de la distribution automobile est de 15.000 personnes sans compter les emplois indirects. Le transport routier en Tunisie est assuré 96% par les voitures particulières, donc le transport public terrestre ne représente que 4% de l'ensemble des moyens des transports. 50% du parc VP et VU a plus de 10 ans d'âge et 16% plus de 20 ans.
La densité du transport public routier tunisien est de 9 personnes au mètre-carré de véhicule alors que la norme internationale tourne autour de 1,5 à 2 personnes au mètre-carré de véhicule.
« Face à l'absence d'un transport routier et d'une infrastructure routière dignes de ce nom, la seule solution de mobilité est la voiture particulière. L'Etat est en train de faire des efforts mais pour que ça porte ses fruits il faudrait une dizaine d'années », a-t-il expliqué.
Et d'ajouter : « Nous sommes dans une chaine de valeur et de création de richesse du pays, et toute entrave à notre métier est une entrave ne nous permet pas de croitre, d'offrir les bons services et ne permet pas d'investir. Le resserrement de l'accès aux crédits pour les particuliers et pour nous les entreprises a donné un coût d'arrêt aux ventes. Le renchérissement du coût du crédit avec un taux monétaire qui, de 2009 à aujourd'hui, a fait une croissance de plus 2% en 3 ans et qui est passé de 4% à 6,8%, il a entrainé une réduction drastique des ventes du secteur et une régression de 12 places de la Tunisie dans son classement Doing Business en matière d'accès au financement. L'effet est négatif. Nous perdons 20% de vente tous les ans, donc une perte de marge, de profitabilité et de moyens de réinvestissement dans la croissance et l'emploi ».
Dans les années 70, il fallait 2 ans de salaire pour un Tunisien moyen pour acquérir un véhicule. Aujourd'hui, il lui faut 10 ans de salaire pour acquérir une voiture entrée de gamme, a-t-il indiqué.


L'export, mais à quel prix
Pour sa part, Slim Driss, DG de Comet et gérant de Nimr, concessionnaire officiel de la marque automobile de DFSK et Dongfeng en Tunisie, a affirmé : «Comet est le plus grand fabricant de semi-remorque sur le continent africain. Nous exportant plus de 90% de notre production, sans tenir compte des usines qui produisent en Algérie et en Côte d'Ivoire. Si on n'avait pas assez de fonds propres pour développer notre activité, on ne serait pas là aujourd'hui. Nous avons commencé l'export depuis 15 ans et quand on a voulu développer la partie export, on ne trouvait personne pour nous financer».
Et de poursuivre : «C'est bien beau de parler d'export et de dire que les banques sont là pour nous financer. Elles le sont croissance de 10 à 20%. Mais quand on va à l'export c'est pour doubler, tripler et même quadrupler sa production et là on ne trouve personne. Aller à l'export nécessite des fonds énormes et là il faut trouver une solution pour pouvoir aider les entreprises tunisiennes, les opportunités ne manquant pas et ayant tout ce qu'il faut pour réussir».
S'agissant du coût de financement, M. Driss a précisé qu'aujourd'hui le TMM tourne autour de 7% et pour s'endetter il faudra au moins payer un taux de 9%. «En tant que société exportatrice, on est en concurrence avec les sociétés turques, les européens et chinoises, qui à leur tour lorsqu'ils ont besoin de financement sont à 1 à 2% : une différence importance qui traduit un rapport de force et un handicap pour l'entreprise tunisienne pour aller à l'export, en ce finançant à des coûts aussi important», a-t-il noté.
Il a évoqué dans ce cadre son pickup de 1 tonne vendu au prix de 25.000 dinars qui peut contribuer à la résorption du taux de chômage en développement l'emploi chez les jeunes mais qui est inaccessible pour eux malgré le bon rapport qualité/prix à cause du leasing qui demande un taux d'autofinancement très élevé, ce qui ferme les portes à ces jeunes promoteurs.

Une offre différente pour une clientèle autre
Slim Barkallah, gérant de Escape Service Agency, a parlé, quant à lui, des véhicules de luxes et des problématiques liés. Sa société aide les clients tunisiens et étrangers pour l'importation de voiture de luxe ou de type collection, notamment en termes de procédures douanière. Elle offre aussi un service de conciergerie avec un service de chauffeur haut de gamme.
La réalité des choses c'est qu'il y a une demande à laquelle, les agences de voyage et les hôtels sont incapable de répondre, celle d'une clientèle étrangère exigeante qui cherche un service bien terminé mais qu'elle ne trouve pas. Pour lui, la mentalité doit changer si on veut monter en gamme et attirer une clientèle autre que balnéaire.


Pas un problème de financement, mais de pouvoir d'achat
Depuis 2 années, la banque centrale a durci sa politique n'ayant pas le choix face à l'augmentation de l'inflation. Après la révolution, les gouvernements qui se sont suivi ont misé sur une croissance portée par la consommation. Résultat des courses, les Tunisiens vivent au-dessus de leurs moyens, les banques donnaient de plus en plus de crédit sans collecte d'épargne et les liquidités sont devenues de plus en plus rare. Ce qui a fait réagir l'autorité monétaire qui pour remettre les pendules à l'heure à opérer deux augmentations de 100 de bases du taux directeur en à peine quelque mois.
Pour Ahmed El Karm, président de l'Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (APTBEF) et président du directoire d'Amen Bank, la Banque centrale n'a pas eu le choix car sa priorité et de maitriser l'inflation et de favoriser les activités créatrices de richesse et d'emploi. Ses décisions ont ralenti les crédits mais a également freiner la demande, ce qui a stabilisé les prix.
Dans son analyse, M. El Karm estime que le secteur est en train de passer par une phase de rupture causée par la hausse du coût du véhicule d'une part et la baisse du pouvoir d'achat, notamment de la classe moyenne d'autre part. Il indique que cette rupture est de par le monde à cause de l'évolution des technologies, et en particulier le développement de la voiture électrique et autonome. Ainsi, la notion de propriété est en train d'évoluer vers cette de l'usage et de service. D'où, l'importance de développer des schémas alternatifs, notamment location longue durée, avec ou sans obligation d'achat, et donc de nouveaux mécanismes de financement.


Le marché s'est autorégulé, mais la libéralisation est compliquée
Le ministre du Commerce Omar Béhi a tenu à remettre les choses dans leur contexte : «Depuis 2011, nous avons un problème de productivité et de croissance en Tunisie. Depuis 2011, nous avons augmenté les salaires sans augmenter la productivité». Une chose qui ne pouvait pas se poursuivre, selon lui.
«La croissance du secteur automobile s'est poursuivi jusqu'à 2016 suite à quoi elle a fléchi. Cette baisse des ventes n'est pas due à des baisses d'autorisations, mais à cause de problème de perte de pouvoir d'achat et de capacité de financer ce genre d'opération. Les ventes ont donc baissé automatiquement à cause de cette baisse de pouvoir d'achat. On ne peut plus poursuivre la consommation de la même manière alors qu'on ne produit plus, ce qui a impacté le dinar et découlé sur plusieurs problématiques», a-t-il expliqué.
M. Béhi a souligné que depuis le début de l'année, le dinar s'est légèrement apprécié par rapport au dollar et à l'euro, car la Banque centrale a cassé les anticipations, la dernière augmentation du TMM ayant surpris tout le monde et freiner les spéculations.
«C'était un bon choix à l'époque, la preuve c'est que depuis cette décision le dinar s'est stabilisé», a-t-il commenté. Et de confier : «On veut bien développer le marché automobile mais parfois il y a des obligations pour maitriser les équilibres macros économiques. Par rapport à la libéralisation du secteur, c'est assez compliqué, ça reste un poste de dépense, il faut savoir l'accompagner. Et nous nous voulons soutenir les industriels du secteur !»


La bouse et les private equity à la rescousse
L'executive partner Mena Capital Anouar Brahem a souligné que le marché financier a joué et continue de jouer un rôle très important dans le financement des sociétés.
Selon une étude qu'il a présentée, on constate une baisse très importante des volumes, à partir de 2017, où il y a eu un effritement de la marge.
Pour lui, le marché financier peut être une solution pour les sociétés non côtés faisant partie de secteur pour pallier aux problématiques de repentification des taux, de pression fiscale, de baisse du pouvoir d'achat et de la capacité d'endettement, de l'asséchement de la liquidité, du financement du BFR, etc.
Il a proposé que la trésorerie passive de ces sociétés soit canalisée comme une sorte de solution par rapport aux problématiques des sociétés de leasing. Pour lui, il faut réfléchir à de nouveaux instruments financiers qui vont assurer une certaines couvertures, faire du hedging par rapport à la dévaluation du dinar.

Le président de l'Association tunisienne des investisseurs en capital (ATIC) Mohamed Salah Frad invite les professionnels du secteur à aller dans la même direction que ce qui se passe à l'international, en inventant, mettant en place des systèmes de gestion innovant et allant vers d'autres business modèles.
«Les taux grimpent et vont toucher les TRI que nous nous demandons en tant que private equity (12 et 13%). Pour un private equity, trouver un 13% c'est quelque chose d'important. Nous avons un portefeuille au niveau des private equity de 2,8 milliards de dinars, dont aucun montant n'est allé aux concessions automobiles, je pense que aujourd'hui il faut voir des nouveaux modèles de financement qui vont essayer d'attirer les acteurs de private equity pour venir investir avec des produits qui sont hyper innovants. (…) On peut participer à conception de produits qui soient adaptés. Nous avons une moyenne de 600 MD par an de fonds disponibles, certes on va se frotter avec le ministère des Finances car ils sont leurs propres conceptions. Mais, nous devons avoir une réflexion collective et commune pour préserver ce secteur et que la chaine de valeur soit suffisamment équitable. Les dépôts des concessionnaires sont chez les banques car ils considèrent que c'est le moyen le moins risqué mais les banque ne vont pas financer les compagnies de leasing qui vont financer vos clients», a-t-il exposé.
Et d'évoquer dans ce cadre, la Loi transversale qui parle de fonds spécialisée. «On peut travailler tous ensemble pour un montant stable qui permet d'avoir de fluctuations pareille, un modèle régulateur qui permettre de stabiliser le marché. Les banques ont fait leur boulot, il faut trouver d'autres moyens de financement alternatifs, genre obligation convertible en action qui pourrait offrir des taux intéressant, des fonds spécialisés pour financement des concessionnaires et assurer le financement du client final, etc.», a-t-il déclaré.

Penser autrement
Pour Mohamed Ben Jemâa, il faut sortir du schéma classique de l'export uniquement de composants automobiles et aller vers le développement de softwares et de l'intelligence artificielle pour offrir des solutions de mobilité.
«On n'est pas des producteurs de véhicules, notre marché est trop petit. A mon avis la solution est de libéraliser le marché, face à l'augmentation de coût».
Ahmed El Karm a confié que le pouvoir d'achat a baissé de 50% entre 2011 et 2018 alors que les prix des voitures ont augmenté près de 50%. Certes la solution est de développer le transport en commun, ce qui nécessite des ressources budgétaires énormes. Ce qui n'est pas possible pour le moment.
Il propose donc d'agir tous pour sauver le secteur du leasing, de réorganiser d'avantage de la voiture d'occasion, de préparer l'avenir avec la voiture électrique et le circuit d'économie verte et de travailler sur les logiciels, les applications et contenu en ce qui concerne la voiture autonome.

Le secteur automobile est un secteur stratégique. Nous devons travailler tous pour le préserver, en mettant en place des mécanismes adéquats de financement. Entre temps, le seul moyen de rendre accessible des véhicules s'est d'agir sur la fiscalité, en baissant les taxes et impôts des véhicules de petites cylindrées et des utilitaires, hors voitures populaires, car pour le moment les transports publics n'étant pas assez développé.


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