Le un est indivisible. C'est le pays, la Tunisie. C'est la logique. Notamment dans les circonstances tragiques, avec le Covid-19, un virus tout neuf. Carthage-Kasbah-Bardo : Trois fois un. Trois fois le « un ». Chacun pour soi. Le pouvoir est à l'étroit. Aucun ne l'a vraiment, avec des voix éparpillées qui mènent à la perdition. Carthage-Kasbah-Bardo : Trois fois rien. Finalement, c'est le constat qui ne fait pas du bien. Entre les trois, rien ne va. Et voici le constat : Carthage : « le peuple veut », et, moi, je vous en veux. Et à part les vœux, Carthage, toi, qu'est-ce que tu veux ? Tu peux ? T'as les clefs, pourquoi s'en prendre à la serrure ? Une « serrure », installée à la Kasbah, que Carthage même a « monté » et contre laquelle il était remonté ! La kasbah : Fraichement mis en place, avec un virus, déjà en place, elle devait y faire face. Avec les pouvoirs limités en mains, la Kasbah est bizarrement critiquée par Carthage, ce qui n'est pas sage. Elle se tourne vers le Bardo pour se libérer les mains avec une « clef 70 » en mains, mais on ne lui propose qu'une « clef 35 » » avec une serrure à petit trou. Bonjour le flou ! Le Bardo : Etant théoriquement le détenteur du pouvoir, il est mal vu par Carthage et voit la Kasbah l'attaquer de manière sauvage ! Le Bardo, se voit menacé d'être mis à nu, il s'accroche à son droit de ne pas tout donner, le « volant » du pays ne doit pas lui échapper. Conclusion : Un mot-chef : qui a les clefs ? En un mot, la véritable clef : La confiance ! Dans le « 3 en 1 » tunisien, elle n'a pas sa place, d'où un shampoing bouillonnant, avec un savon glissant doublé d'un javel irritant, et un oubli angoissant : où est l'intérêt de la Nation, avec un peuple ahuri devant une telle division ? Haro sur la confiance. Bonjour la méfiance…
Vu dans la vie : Corona n'a pas de mains. Corona tue sans gants. Sans distinction. Lu dans la presse (1) : « Le cadavre a été transporté à la morgue pour qu'il soit procédé à son audition » Vu dans la vie : Corona fait tellement de cadavres qu'on ne passe plus par la morgue. Et Corona tue sans audition, ni procès. Lu dans la presse (1) : « L'assassin a conservé le cadavre dans une chambre froide, ce qui dénote un sang-froid certain » Vu dans la vie : Corona n'a pas de sang-froid. Au fait, Corona n'a ni sang, ni froid, à tuer ! Lu dans la presse (1) : « Il fut pris d'un malaise en regardant la télé. C'était pourtant un film drôle. » Vu dans la vie : Corona n'a rien de drôle. Et le malaise à la télé, on peut l'avoir en regardant les « travaux » (forcés) du côté du Bardo où les « débats-combats » tombent bien bas. Lu dans la presse (1) : Petite annonce : A vendre robe de mariée n'ayant pas servi » Vu dans la vie : Corona est passée par là. Elle tue, cause de terribles séparations. Et en plus, elle empêche, même, de s'unir… P.S. Entendu : « Le corps manque d'humanisme. » Heureusement que c'est le corps, pas le cœur. Lui, au moins, il est immunisé…
(1) « Le nouveau sottisier des journalistes »98. Philippe Mignaval.