Une séance de travail s'est tenue, mercredi après-midi, au siège du ministère de la Justice et des droits de l'Homme, sous la présidence de MM. Béchir Tekkari, ministre de la Justice et des droits de l'Homme et son homologue palestinien, Ali Khachen. M. Béchir Tekkari a souligné la profondeur des relations fraternelles et solides unissant les peuples tunisien et palestinien, tout au long des étapes du combat palestinien. Le ministre a réaffirmé la position de principe de la Tunisie appuyant le peuple palestinien dans son combat légitime mené pour le recouvrement de ses droits et sa détermination à consolider et à diversifier les différents volets de la coopération bilatérale, notamment, en matière judiciaire. Il a, à ce propos, relevé l'importance qu'il y a à ce que la coopération dans ce domaine aille de pair avec le bon niveau atteint par la coopération dans les autres secteurs économique, social et culturel. M. Ali Khachen a fait part des sentiments de considération et de reconnaissance que vouent les Palestiniens, président, gouvernement et peuple, à la Tunisie pour le rôle qu'elle joue en faveur de la cause palestinienne et de l'indépendance de la décision palestinienne. Le ministre a, d'autre part, exprimé son admiration pour l'expérience tunisienne initiée dans le domaine judiciaire et l'expertise et les compétences dont dispose la Tunisie et qui lui permettent de contribuer à l'édification des institutions judiciaires palestiniennes, particulièrement, le projet « la Justice d'avenir ». Il a formé l'espoir de voir la coopération bilatérale en la matière englober l'échange des législations, des publications, des recherches et des informations ayant trait à l'organisation judiciaire, les modes d'exercice de l'action judiciaire, la formation dispensée aux magistrats et aux auxiliaires de justice, le développement du dispositif des droits de l'Homme et le renforcement des garanties juridiques et judiciaires offertes à la femme. La délégation tunisienne a donné, au cours de cette réunion, un exposé sur l'organisation, le système et la formation judiciaires et les législations mises en place pour renforcer les droits de l'Homme, notamment, en matière de garanties offertes aux justiciables. Un second exposé a été donné sur les domaines de formation au sein de l'Institut Supérieur de la Magistrature, la promotion de l'action du Centre des études juridiques et judiciaires ainsi que sur les opportunités de coopération dans ces domaines.