Une rencontre a été organisée, mardi, à Tunis, à l'occasion de la clôture du projet « développement durable grâce au pacte mondial en Tunisie », en présence de responsables du Bureau international du travail (BIT) et des différents parties chargées de la mise en œuvre de ce mécanisme. De portée internationale, cet instrument a démarré en 1999, à l'initiative du secrétaire général de l'organisation des Nations Unies. Objectifs: promouvoir la responsabilité sociale de l'entreprise économique et l'inciter à intégrer dans ses stratégies, les dix principes relatifs aux droits de l'homme, au travail et à l'environnement, à les promouvoir et à les diffuser dans les sphères d'influence. 3000 entreprises de 90 pays ont adhéré à ce programme. Le réseau de ce pacte mondial comporte des structures onusiennes, des ONG, des organisations patronales et des établissements universitaires. La Tunisie, qui a adhéré depuis 2004 à cette initiative, a mis au point un projet qui a bénéficié du soutien financier et technique du gouvernement italien et du BIT, a affirmé M. Mohamed Naceur Chebbi, chef de cabinet du ministre des Affaires sociales, de la solidarité et des Tunisiens à l'étranger. Plusieurs actions ont été menées dans le cadre de ce projet pour informer les partenaires sociaux sur l'intérêt d'intégrer la notion de responsabilité sociale de l'entreprise et l'adoption des bonnes pratiques en la matière. Des sessions de formation et de sensibilisation ciblant les représentants syndicaux et patronaux et les membres des commissions consultatives d'entreprises dans plusieurs régions ont été, également, organisées. La Tunisie a ratifié les principales conventions relatives aux droits de l'homme, à la protection de l'environnement, ainsi que les huit conventions internationales du travail afférentes aux droits fondamentaux au travail.