Hichem Ajbouni : nous ne devrions pas célébrer le maintien en liberté de Khouloud Mabrouk    Khouloud Mabrouk raconte les détails de son audition à la caserne d'El Aouina    Kais Saied : ''Personne n'est au-dessus des lois''    Kais Saied félicite le nouveau président de la chambre législative    Nominations au ministère de l'Industrie, des Mines et de l'Energie    Cellcom a presque doublé son chiffre d'affaires à fin mars 2024    Gabès: Une unité de cogénération à la société chimique ALKIMIA    Le groupe OneTech clôture la cession de ses titres dans Helioflex    L'EST demande une augmentation des billets pour ses supporters    Ridha Zahrouni : il n'y a pas de stratégie de lutte contre la violence en milieu scolaire    INM: Les quantités de pluies enregistrées en millimètres durant les dernières 24H    Le Chef de la diplomatie reçoit l'écrivain et professeur italo-Tunisien "Alfonso CAMPISI"    Kais Saied dénonce les échecs de l'économie rentière    Météo : Temps passagèrement nuageux et températures entre 18 et 26 degrés    La Tunisair annonce des mesures pour faciliter le retour des TRE    Météo de ce jeudi    Vague de soutien à la journaliste Khouloud Mabrouk    Tunisie – Prolongation de la détention préventive de Wadie Al Jary    Monastir : bientôt la création d'un circuit touristique à Lamta    Siliana : Le meilleur en matière de soins et opérations grâce aux médecins tunisiens en France    Espérance Sportive de Tunis -Mamelodi Sundowns : Chaîne et heure du match    Des voyageurs utilisant une porte de métro endommagée : La TRANSTU explique    FTF : Validation et rejet des listes de candidats    Abdelmoula : malgré les pénuries de CO2 et de sucre, la SFBT a fait preuve de résilience    Stade d'El Menzah : Une étude de faisabilité sous l'œil des experts Chinois    Géologie de la Séparation : un film tuniso-italien captivant et poétique à voir au CinéMadart    Sénégal : Des frappes spectaculaires pour récupérer l'argent volé, même les entreprises françaises devront payer leurs impôts sur place…    Hospitalisation du roi d'Arabie saoudite    Dette publique | Des résultats en demi-teinte    L'homme qui aimait la guerre    EXPATRIES : Hassan Ayari passe à Toronto    Au fait du jour | Il n'y a pas que l'argent    Météo en Tunisie : pluies et températures en baisse    Aujourd'hui, coupure d'eau potable dans ces zones    Ligue 1 – Play off – Le CA affronte l'ESS ce dimanche : Enrayer la spirale    Green Power Technologie signe un accord de partenariat avec Soteme, pour la distribution des solutions Huawei Fusionsolar en Tunisie    Parquet : L'interdiction de la médiatisation de l'affaire du complot contre la sécurité de l'Etat toujours en vigueur    Foire internationale du livre de Tunis : vers la prolongation de la FILT 2024 ?    Malentendues de Azza Filali    L'Italie, invitée d'honneur du 18 au 29 avril à la Foire Internationale du livre de Tunis : «Anima Mediterranea»    Echos de la Filt | Pavillon de l'Italie, invitée d'honneur : Evelina Santangelo et Azza Filali échangent autour de leurs récents ouvrages    Brésil: Elle vient à la banque avec le corps de son oncle pour avoir un prêt en son nom    Campagnes controversées en Turquie : retrait des enseignes arabes des commerces    Ultimatum législatif aux Etats-Unis : TikTok doit être vendu sous un an ou disparaître !    Anne Gueguen sur la guerre à Gaza : la France œuvre pour une solution à deux Etats !    Soutien à Gaza - Le ministère des Affaires religieuse change le nom de 24 mosquées    Un pôle d'équilibre nécessaire    Chute de mur à Kairouan : Le tribunal rend son jugement    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Kadhem Essaher chante Nizar Kabbani
Festival International de carthage
Publié dans Le Temps le 21 - 07 - 2012

Les concerts de Kadhem Essaher à Carthage sont tous couronnés de succès depuis qu'il s'est produit pour la première fois en Tunisie à la fin des années 90.
C'est que cet artiste s'est déjà forgé non seulement une renommée arabe, mais aussi mondiale et il s'est particulièrement distingué dans ses concerts en Tunisie où ses fans l'ont attendu avec impatience. Il a toujours charmé par sa voix, sa musique et surtout ses paroles puisées dans la poésie romantique du grand poète arabe, dit « poète de l'amour et de la femme », Nizar Kabbani.
Ce soir-là, Kadhem Essaher a encore une fois séduit le public tunisien par son charme, son élégance, sa sensibilité, ses capacités vocales, sa maîtrise de la scène et sa musique : toutes ces qualités ont été investies dans cette soirée consacrée à la poésie de l'amour de Nizar Kabbani dont l'artiste a fait de véritables chefs-d'œuvre musicaux. Sobre, impeccable et sans artifice, le chanteur parut sur scène dans son complet bleu nuit au milieu d'une grande ovation du public, heureux de revoir son idole. L'équipe de choristes et de musiciens, l'ayant déjà précédé, avait déjà joué une composition musicale orientale, en guise de préambule.

Il était impossible de déterminer une moyenne d'âge : on dirait que les chansons de Kadhem enchantent toutes les générations sans exception. Il y avait des gamins de cinq ou six ans, des adolescents, des jeunes, des adultes et même des personnes âgées. Devant moi, se trouvait une femme, la soixantaine, qui n'a pas cessé de dandiner sur son siège durant toute la soirée. A ma gauche, un groupe d'adolescents (filles et garçons), se tenant debout, n'arrêtait pas de reprendre des refrains en chœur. D'autres brandissaient la photo de l'artiste et des drapeaux de Tunisie et de l'Irak. Bref, tout l'amphithéâtre romain s'est transformé en une chorale gigantesque qui participait à l'interprétation des chansons débitées par l'artiste. C'est dire que le public connaissait tous les tubes par cœur, sans omettre aucune parole ! Ce qui poussa maintes fois l'artiste à s'arrêter pour laisser chanter la

foule. L'ambiance fut, à vrai dire, survoltée : on chantait, on criait, on dansait, on applaudissait jusqu'à l'hystérie !

Kadhem Essaher a débuté avec sa fameuse chanson « Inni Khayartouki fa ikhtari », une chanson qui a connu un grand succès grâce à ces paroles romantiques où un amoureux demande à sa bien-aimée de choisir entre la mort sur son buste ou dans ses recueils de poésie.il enchaina ensuite avec un bouquet de ses anciennes chansons qui ont fait sa notoriété : « Zidini Ichken zidini », « Akrahoha » (Je la déteste), « Hel Indika Chakkon », « Ahibbini » et d'autres chansons écrites par le poète Nizar Kabbani. A chaque fois, les jeunes filles et les moins jeunes ont entonné avec lui des passages entiers de chaque chanson. Mais le public s'éclipsa pour céder l'espace vocal à l'artiste qui déclama les paroles d'une chanson très récente dont il chanta un extrait. Kadhem avait chanté aussi « Tounès », vieille chanson qu'il avait dédiée à la Tunisie lors de ses anciens passages à Carthage. Il a agrémenté la soirée

par une chanson populaire irakienne, « la dabka », mais là, le public resta sur sa faim, car cette danse n'a pas été exécutée avec certains membres de sa troupe comme il l'avait fait lors d'autres concerts. Tout ce répertoire fut marqué par un solo musical de qanoun qui fut très applaudi par le public.

Bref, Kadhem Essaher reste un artiste toujours égal à lui-même adulé par un public qui ne ratera pour rien au monde son passage à Carthage.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.