Les succès de la Tunisie et les spécificités de son expérience sont mis en exergue par la presse internationale, à l'occasion de la couverture du déroulement de la campagne électorale pour la présidentielle et les législatives du 25 octobre. De nombreux journaux et revues analysent profondément les spécificités de cette expérience nationale fondée sur la complémentarité entre les dimensions politique, économique et sociale, ce qui a permis à la Tunisie d'occuper, dans les classements des organismes internationaux spécialisées, des rangs avancés à l'échelle régionale et mondiale. Les journaux font remarquer que la Tunisie aborde les élections présidentielle et législatives dans un climat de stabilité politique et sociale qui renforce la confiance des Tunisiens en l'avenir du pays. Le journal algérien « L'Expression » daté du 21 octobre évoque la participation, pour la première fois, de 450 mille jeunes, à l'élection présidentielle. Il met en exergue la place privilégiée dont bénéficie la jeunesse en Tunisie, ce qui s'est concrétisé, notamment, à travers l'initiative d'abaisser, de 20 à 18 ans, l'âge de vote, et de ramener de 25 à 23 ans l'âge de la candidature. Il rappelle, dans le même contexte, l'instauration d'un dialogue global avec les jeunes, en 2008, ainsi que la consolidation des acquis et des projets réservés aux activités de jeunesse, ce qui a permis d'aider à développer les potentialités de cette catégorie sociale, dans les divers domaines scientifiques, culturels, intellectuels et sportifs. Le journal « Al Charq Al Awçat », paraissant à Londres, daté du 22 octobre 2009, publie une analyse dans laquelle il passe en revue des expériences arabes, dans le domaine du pluralisme. Il évoque, dans ce sens, les spécificités de l'expérience tunisienne où les élections présidentielle et législatives sont un exercice démocratique respectant les intérêts nationaux et les garanties des fondements de la stabilité, contrairement à ce qui s'est passé dans plusieurs autres pays qui sont tombés dans les hésitations et le désordre. Le journal libanais « Al Mostaqbal » du 21 octobre 2009 écrit que le modèle de développement tunisien fondé sur le réalisme et le pragmatisme, a prouvé la solidité de ses bases et sa capacité à résister, surtout que la Tunisie a pu, grâce à la justesse de ses orientations économiques, se prémunir contre les retombées de la crise économique mondiale. Le journal souligne que les réformes structurelles ayant touché les différents secteurs ont renforcé la place de la Tunisie auprès des institutions financières et des organisations internationales, et l'ont placée dans des rangs de premier plan. Il relève que les classements favorables à la Tunisie établis par des structures reconnues par leur impartialité ne concernent plus seulement les secteurs traditionnels, mais aussi d'autres prometteurs et évolués pour démontrer, de nouveau, la justesse des choix basés sur la corrélation entre les dimensions économiques et sociales. Le journal évoque, à ce sujet, les classements de la Tunisie, dans les domaines de la compétitivité économique, la stabilité politique, la maîtrise des technologies modernes, le climat des affaires et la qualité de vie. Il fait remarquer que l'affluence des investisseurs arabes et étrangers, en Tunisie, pour la réalisation de grands projets donne la preuve de la confiance et de la crédibilité dont bénéficie le pays, grâce à la constance de son processus de réformes, l'investissement dans le capital humain, la stabilité politique et sociale, et l'ouverture sur l'extérieur. Pour sa part, le journal libanais « Al Diyar » du 22 octobre 2009 met en exergue l'importance, en Tunisie, des grands projets d'investissements consacrés à la réalisation de complexes touristique, immobiliers, commerciaux et de services, dans le cadre d'une orientation pour faire du pays un pôle régional de commerce et de services. Il précise que la polarisation par la Tunisie de gigantesques investissements extérieurs arabes et étrangers est le fruit des réformes profondes, dans les divers secteurs, qui ont consacré l'ouverture de l'économie nationale et son intégration dans son espace régional et international. Le journal souligne l'ambition de la Tunisie d'être un pôle technologique euro-méditerranéen, à l'horizon 2016, en axant son attention sur des secteurs industriels prioritaires. Il met l'accent, à ce propos, sur l'unanimité des experts autour du fait que le pays est le plus attractif au niveau des investissements étrangers, notamment européens, dans le sud de la Méditerranée.