La revue hebdomadaire libanaise « Assayad » a publié, dans son numéro du 16 au 22 octobre, un article, sur huit pages, consacré au président Zine El Abidine Ben Ali, sous le titre « Ben Ali, un leader d'avant-garde qui a doté la Tunisie d'importants acquis ». La couverture de ce numéro a été illustrée d'un portrait du président Ben Ali et l'article a été agrémenté de plusieurs photographies représentant le chef de l'Etat en train d'inaugurer des réalisations ou de donner le coup d'envoi à d'importants projets. La journaliste Foutine M'hanna Saâd a commencé son article par la réponse à la question suivante : Pourquoi Ben Ali ?, en écrivant que « Ben Ali a fait de la Tunisie un pole civilisationnel aux dimensions complémentaires, en se référant à un héritage qui lui a été légué par les pionniers de la réforme en Tunisie et en s'appuyant sur une vision prospective qui a interagi avec les développements intervenus sur la scène internationale ». « C'est parce qu'il est l'homme des missions difficiles qui a habilité la Tunisie à devenir un phare de la modernité, de la démocratie, du pluralisme et du développement solidaire, que le peuple tunisien l'a choisi pour plusieurs mandats successifs », a-t-elle ajouté. Elle a précisé qu'en dépit de la modicité de ses ressources matérielles, la Tunisie est parvenue, en un laps de temps relativement court, à accéder à des rangs avancés à l'échelle internationale, et à être qualifiée de pays de la bonne gouvernance, de l'ouverture, de la tolérance, du progrès et du Changement ». Elle a, également, indiqué que le peuple tunisien sera toujours reconnaissant à l'artisan du changement, qui a fait du volets de l'expérience tunisienne un modèle de développement solidaire au service de la société, toutes catégories confondues, et s'apprête à renouveler le pacte de fidélité avec le Président Ben Ali. L'auteure de l'article a relevé que l'ensemble des catégories et composantes de la société civile, y compris plusieurs formations politiques de l'opposition, ont été unanimes à exhorter le Président Ben Ali à se porter candidat à l'élection présidentielle de 2009. Elle a fait remarquer que la légitimité du Président Zine El Abidine Ben Ali réside dans sa capacité à prendre rendez-vous avec l'Histoire, pour avoir adopté une approche fondée sur le rationalisme, l'action, la tolérance et la solidarité, et pour avoir été constamment à l'écoute des préoccupations de ses citoyens, où qu'ils se trouvent. Le Président Ben Ali tire, aussi, sa légitimité de la sollicitude, dont il entoure les catégories vulnérables, pour son soutien aux créateurs, son appui aux travailleurs et sa défense des droits de l'Homme. Après avoir relevé l'opposition du chef de l'Etat à ceux qui se présentent comme étant les détenteurs de la vérité absolue, les chantres de la liberté d'expression et les hérauts du droit à la différence, l'auteure de l'article indique que le Président Ben Ali puise, également, sa légitimité, non seulement dans les réalisations accomplies dans les divers domaines, mais aussi et, surtout, dans une approche politique stratégique anticipative qui interagit avec les aspirations des Tunisiens et les préoccupations d'autres peuples, dont notamment le soutien aux causes justes, l'éradication de la pauvreté et de l'exclusion, et la garantie des attributs de sécurité et de stabilité de par le monde. Elle a ajouté que l'opinion publique tunisienne exprime, à travers le soutien qu'elle affiche à son leader, sa prise de conscience que le Président Ben Ali demeure le mieux habilité à poursuivre la marche victorieuse du pays et à satisfaire les aspirations légitimes de l'ensemble des Tunisiens dans les domaines politique et économique. La journaliste a indiqué que la candidature de Ben Ali à un nouveau mandat présidentiel tire sa légitimité de la diversité du paysage politique, culturel et social tunisien, un paysage dont les contours ont été tracés grâce aux réalisations politiques majeures accumulées, deux décennies durant.