INFOTUNISIE- Dès les années 1970, la Tunisie s'est dotée d'un cadre juridique attractif pour les investissements étrangers, complété en 1993 par le Code d'Incitations aux Investissements (CII), qui consacre la liberté d'investissement pour les étrangers pour la création, l'extension, le renouvellement, le réaménagement ou la transformation d'activité, ne concernant pas les secteurs jugés sensibles. La Tunisie a pu drainer un flux d'Investissements Etrangers (IE) de l'ordre de 1595,7 millions de dinars tunisiens, au cours des neuf premiers mois de l'année précédente Les investissements étrangers réalisés, représentent 2,1 milliards de dinars tunisiens, orientés principalement vers le secteur de l'énergie (956 MD), et le secteur manufacturier qui a attiré 386 MD contre 352 MD pour la même période de l'année 2008, soit une progression de 9,5 %. Cette hausse a aussi touché les secteurs qui ont une importante contribution dans l'économie nationale, à savoir, le secteur des industries mécaniques, électriques et électroniques (17 %), le secteur du textile et de l'habillement (181 %) et le secteur de la plasturgie (449 %). Les secteurs régis par le Code d'Incitations aux Investissements comprennent notamment : l'agriculture et la pêche, les industries manufacturières, les travaux publics, le tourisme, l'artisanat, le transport, l'enseignement, la culture, la santé, la protection de l'environnement et la promotion immobilière. Au cours de cette période, la Tunisie a enregistré la création de 9770 emplois, dont 8342 postes dans l'industrie manufacturière. De même, 145 nouvelles entreprises à participation étrangère sont entrées en production, et 152 opérations d'extension ont été réalisées par des entreprises étrangères, implantées en Tunisie, dans le cadre du développement de leurs activités. Il est à savoir que les avantages communs concernent le dégrèvement des bénéfices réinvestis dans la limite de 35% de l'assiette de l'impôt, l'exonération des droits de douane et la réduction de la TVA à 10% pour les biens d'équipements importés, et la possibilité d'opter pour le régime d'amortissement dégressif pour le matériel et les outils de production.